Bonjour chers traders et curieux du Forex,
Aujourd’hui sur les marchés des devises, préparez-vous à un spectacle où l’euro perd son latin – ou plutôt son dollar – tandis que les tensions politiques jouent une symphonie cacophonique qui donne des sueurs froides aux investisseurs. L’euro est retombé sous les 1,16 face au billet vert, après un sursaut illusoire qui a fait croire à une rémission passagère[3]. Pendant ce temps, le peso colombien, autrefois espoir latino-américain, se prépare à devenir la diva la plus fragile de la région avec une projection de chute drastique contre le dollar d’ici fin 2026, merci la « position fiscale fragile » et les petites chamailleries diplomatiques avec Washington[5]. Le yen, la livre et le franc suisse jouent quant à eux les timides, oscillant sans grande conviction.
Cette instabilité ne se lit pas que dans les graphiques. Sur le front politique, le président Macron fait vibrer l’échiquier international en annonçant la reconnaissance prochaine de l’État palestinien, un coup de théâtre diplomatique digne d’une télénovela politique. Après des semaines à danser autour du sujet comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, la France s’apprête à rejoindre officiellement les rangs des États reconnaissant la Palestine, un geste symbolique fort et, qui sait, peut-être un brin tactique pour redorer le blason du G7 aux yeux d’une opinion publique exaspérée[2]. Le tout sous les cris rageurs d’Israël et les remontrances grodesques des États-Unis, dont la diplomatie ressemble désormais à un épisode de Saturday Night Live version realpolitik[4].
Au milieu de ces rebondissements, la tension grimpe quand on se rappelle que tandis que Macron joue aux grandes manœuvres, les marchés des devises, eux, préfèrent la prudence, limitant leurs réactions pour l’instant à de petits bonds et reculs, à l’image d’un public peu convaincu par ces pirouettes politiques. On sent bien que l’incertitude géopolitique n’est plus une simple volatilité passagère, c’est presque un sport national à l’échelle mondiale.
Alors, entre un euro indécis qui fait le grand écart face au dollar, un peso colombien annoncé en chute libre, et des scènes diplomatiques dignes d’une série Netflix, le Forex semble bien le théâtre où cynisme, ironie et pugilat politique font la loi.
Au final, une question demeure : si la diplomatie pouvait s’échanger sur le marché des devises, est-ce qu’on parierait plus sur le long terme, ou miserait-on tout sur un bon vieux chaos instantané pour le meilleur – et surtout pour le pire ? À vos pronostics, traders !