Bienvenue chers traders et aficionados du Forex, prêts pour l’édition du jour où la devise la plus volatile n’est ni le dollar ni l’euro, mais bien l’humeur des dirigeants mondiaux.
Sur le marché des devises, l’euro se la joue discret, perdant un léger 0,33 % face au dollar pour s’établir autour de 1,1638 USD, comme si cette valse hésitation reflétait les débats intenses au sein des banques centrales[1]. Pendant ce temps, la livre sterling fait ses petites siennes, cédant 0,31 % face à l’euro, le tout sur fond d’attentes prudentes après la réduction des taux par la Banque d’Angleterre, un acte réconfortant aux airs de “On baisse, mais pas trop” qui laisse les marchés dans l’expectative[7]. Le dollar, lui, sous pression, semble souffler après la nomination surprise par Trump de Stephen Miran — pour un poste temporaire à la Fed, histoire de garder la main bien trempée sur le baromètre économique\[1]\[7]. Suspense assuré avant la potentielle présidence de Christopher Waller, dont la politique accommodante promet des montagnes russes.
Côté politique, le feuilleton international s’intensifie. Donald Trump et Vladimir Poutine brodent une rencontre “très prochaine” – probablement pour discuter de la paix en Ukraine ou plus probablement pour refaire le monde en attendant la prochaine saison de leur série préférée\[2]\[8]. En France, pendant que l’Insee nous sort un taux de chômage stable à 7,5 % mais avec 29 000 chômeurs en plus (un subtil chef-d’œuvre de bons et mauvais chiffres qui ferait pâlir un prestidigitateur), la polémique locale vient du Conseil constitutionnel qui a gentiment censuré la réintroduction d’un pesticide – parce que rien ne dit “croissance” comme une bonne bataille écologique pour pimenter la veille économique\[3]\[4].
Résultat des courses : les marchés restent nerveux, hésitant entre euphorie et prudence, comme un ado devant un buffet à volonté mais avec la peur du lendemain. Et tandis que Wall Street joue les pom-pom girls avec une progression de près de 0,9 %, l’Europe termine la semaine en mode “petit pas en avant mais on attend le café”[7].
Ah, la devise la plus forte de ce weekend ? Sans doute l’ironie, surtout quand on se rappelle que nos dirigeants jonglent avec nos économies comme avec des dominos fragiles… ou des marionnettes anxieuses.
Alors, chers lecteurs, pendant que vous surveillez vos portefeuilles, dites-moi : si Donald Trump et Vladimir Poutine organisaient une pièce de théâtre pour “réconcilier” le monde, à quel genre de catastrophe comique vous vous attendez ? Une tragédie grecque ou une comédie à la Colbert ?
