Bienvenue dans votre chronique Forex quotidienne, où les devises valsent au rythme d’un monde politique plus chaotique qu’une réunion de famille un soir d’élection. Ce jeudi 14 août 2025, le dollar américain joue à la chaise musicale avec les principales devises, s’effritant avec grâce face à un yen qui s’envole plus vite que les espoirs des négociateurs à Istanbul\[1]\[3]. Alors que la Fed fait du yo-yo rhétorique, les marchés digèrent les propos du secrétaire au Trésor Bessent, qui évoque une baisse quasi inévitable des taux d’intérêt en septembre. Résultat : le billet vert chute, sauvé à peine par la robustesse des salaires australiens. À croire que même les dollars australien et néo-zélandais sont décidément plus suédois que vert\[1]\[3].
Sur le front géopolitique, pendant que Trump et Poutine jouent au poker diplomatique dans un coin de la planète, on apprend que la Ukraine n’est plus le seul à passer à la caisse des discussions turques. Les échanges de prisonniers, les concessions territoriales (ou l’absence de), et quelques palabres sur l’équilibre des armes font la une. On sent le deal à la sauce bœuf bourguignon mijoté à Washington-Kremlin, avec une pincée d’affaires commerciales pour relever le tout. Une délicieuse mixture qui ne manquera pas d’inspirer les traders : quand la géopolitique mime une partie de Monopoly, les devises sourient… ou pleurent[2].
Sur le vieux continent, le CAC 40 fait de la lèche à son voisin allemand en s’envolant modestement, porté par un euro en forme olympique à 1,17 dollar, profitant de l’inflation contrôlée et d’une Fed qui hésite comme un ado devant son premier rendez-vous amoureux\[1]\[7]. En parallèle, le yen, dopé par des prévisions de hausse des taux au Japon, renaît de ses cendres, rappelant à tous que même après des années de politique monétaire laxiste, il garde un peu de mordant[5].
En conclusion, ce matin, le marché des devises ressemble à un soap opera : le dollar fait de la figuration, le yen resurgit tel un vieux héros, et les monnaies du Pacifique se la jouent cool sous leur casquette d’apprenti sorcier en politique monétaire. Quant à Trump et Poutine, ils continuent de négocier comme s’ils planifiaient un barbecue entre amis, ignorant que l’invitation vient avec un mandat onusien.
Alors, chers lecteurs avertis, si le Forex est une comédie dramatique, qui ici joue le rôle de la coupable star ? Le dollar qui trébuche, le yen qui se reprend, ou la politique qui fait du marché sa meilleure téléréalité ? À méditer en sirotant votre café matinal… ou votre vodka, au choix.
