Bienvenue dans le grand théâtre des devises, où les monnaies dansent comme si leur vie en dépendait… ou du moins celle des traders insomniaques. Ce mercredi 20 août 2025, le marché forex affiche une timidité digne d’un adolescent au bal, avec un absentéisme total de données économiques majeures à se mettre sous la dent — pas un seul chiffre clé pour pimenter la séance[1]. Alors, voyons comment les grands acteurs jouent leurs cartes en l’absence de feuille de route.
Sur le ring, le dollar américain, ce héros malgré lui, conserve sa réputation de refuge sûr. Après une séance asiatique endormie, il reprend de la vigueur face aux devises liées aux matières premières, tandis que l’euro et la livre sterling grappillent timidement quelques miettes grâce à des « développements positifs » – phrase codée pour: « la guerre russo-ukrainienne montre un soupçon de lumière au bout du tunnel », une information plus réconfortante pour les traders que pour les diplomates[3]. Pendant ce temps, le dollar canadien continue sa glissade, puni par une inflation canadienne plus basse que prévu, attisant les rumeurs d’un resserrement monétaire moins agressif\[3]\[5]. Quant à l’oracle Jerome Powell, il est attendu au tournant à Jackson Hole, avec tous les yeux rivés pour savoir s’il parlera en maître du taux ou en prestidigitateur de la Fed\[3]\[7].
Sur le plan géopolitique, on ne rigole pas vraiment. Les tensions au Moyen-Orient restent un piquant incontournable du paysage international, avec la question récurrente du désarmement des groupes armés non étatiques et la montée des raids israéliens à Gaza. Ces zones de conflit pèsent lourdement sur les flux monétaires, même si les cambistes les traitent parfois avec le détachement froid d’un poker en pleine tempête[2]. En France, le climat politique semble refléter cette incertitude, jouant souvent sur le registre de « suspense à la française » qui tient en haleine les marchés, mais pas toujours pour le meilleur.
Alors aujourd’hui, pas de séisme sur le forex, juste une valse prudente des monnaies qui attendent que les acteurs se décident à dévoiler leur jeu. La volatilité fait la sieste, laissant le marché dans une torpeur proche d’un après-midi d’été en province.
Pour conclure, si le forex était une pièce de théâtre, aujourd’hui, ce serait plutôt un acte de mime — beaucoup de gesticulations pour pas grand-chose. Alors, chers lecteurs, à votre avis : si les devises étaient des personnages politiques, qui serait le plus susceptible de faire une crise de nerfs à la sortie du premier café du matin ? Le dollar, évidemment, ou le fragile euro un peu insomniaque ? Ou bien, imaginez-vous un yen zen méditant sur la volatilité du monde ? À méditer.
