Bienvenue sur Forex.fr, où les marchés des devises sont aussi stables que les résolutions d’un lundi matin. Hier, le terrain de jeu international a vu le dollar américain continuer son va-et-vient chaotique, oscillant comme une girouette prise dans un festival de vents contradictoires — entre l’aversion croissante pour le risque, les déclarations amusantes de Donald Trump réclamant la démission d’un membre de la Fed, et les chiffres mitigés venus du Japon[3]. Bref, un grand huit d’émotions pour nos devises préférées.
Côté analyse, l’EUR/USD reste scotché à 1,164, probablement aussi figé qu’un politicien devant la question du changement climatique, pendant que le franc suisse et le dollar australien glissent doucement, tel un tweet maladroit oublié en pleine nuit[1]. Le kiwi, lui, a reçu une belle gifle suite à la baisse des taux en Nouvelle-Zélande, signe que même les animaux exotiques ne sont pas épargnés par les jeux monétaires[3]. Pendant ce temps, la livre sterling a surpris en mode “je reste debout” face aux autres devises, grâce à un indice des prix à la consommation britannique qui ne veut pas lâcher l’affaire.
Dans le grand théâtre géopolitique, nos vedettes du jour sont Donald Trump et Vladimir Poutine, qui se sont retrouvés pour un sommet épique en Alaska censé apaiser la guerre en Ukraine[4]. Comme si un barbecue improvisé dans le Grand Nord pouvait résoudre des décennies de tensions… Mais on applaudit la tentative héroïque qui a suscité son lot de sarcasmes et d’ironie, à l’image de la volatilité en berne des marchés des changes. Entre temps, la Chine, grossièrement à la peine, voit son yuan sous pression, alimentant les paris à la baisse qui atteignent un sommet depuis mai, parfait pour une meilleure ambiance sur le marché des devises émergentes[5].
En conclusion, si le marché des devises était une scène de stand-up, il serait la comédie noire la mieux tarabiscotée de la saison. Entre banques centrales qui font du yo-yo, politiques qui jouent à la marelle et géants du pétrole qui se chamaillent pour trois centimes de plus, nos portefeuilles tiennent le coup comme ils peuvent.
Alors, chers traders avertis ou simples curieux, la vraie question est : si Jerome Powell donnait un cours de danse à Jackson Hole cette semaine, quel pas de salsa ferait-il pour éviter de marcher sur les pieds du marché ? À méditer (ou pas) !