Bienvenue dans votre chronique matinale quotidienne sur le marché des devises, où les taux de change montent et descendent avec autant de certitude que nos dirigeants changent d’opinion. Aujourd’hui, on observe un Forex aussi agité qu’une réunion de coalition à l’Assemblée nationale : le dollar flirte avec une vigueur déconcertante, tandis que l’euro montre des signes de faiblesse, pas très rassurant quand la note de crédit de la France vient de plonger à un niveau jamais vu.
Du côté des marchés, la prudence domine, avec quelques rallyes plus ou moins volontaires là où les investisseurs tentent désespérément d’anticiper les prochaines secousses politiques. La liquidité sur certaines cryptos comme BAGWORK ou Internet Computer continue de croître, mais c’est le rationnel politique, pas financier, qui dirige la danse. On a même vu un pic de 19 % sur une crypto, preuve éclatante que les marchés aiment autant les montagnes russes que nous les débats parlementaires\[1]\[3][5].
À Paris, ce weekend, Sébastien Lecornu, fraîchement installé Premier ministre, a enterré l’idée de supprimer deux jours fériés censés réduire le déficit, une décision applaudie par les syndicats et huée par les faiseurs de budgets. Annoncée juste après la dégradation de la note de crédit française à A+, la manœuvre politique ressemble à une danse du ventre électorale, certes élégante, mais un peu vaine contre l’orage des marchés. Plus alarmant : les coûts d’emprunt s’élèvent, flirtant dangereusement avec ceux de notre voisin italien – sans doute un nouvel argument pour discuter à Matignon, ou peut-être pour prendre un café bien serré\[4]\[7].
Sur la scène internationale, la tension est à son comble : pendant que Tsahal se prépare à avancer dans Gaza-ville, les marchés mondiaux sentent le souffle chaud d’une crise qui pourrait bouleverser la géopolitique – et notre tranquillité boursière. Les négociations à l’ONU se poursuivent, mais comme d’habitude, les bonnes intentions rencontrent la dure réalité des faits. C’est le chaos ordonné global, et le Forex ne peut que refléter ce théâtre politique façon « drame grec »[2].
Pour conclure, chers traders et passionnés des devises, alors que le monde va de crise en crise et que nos dirigeants jonglent avec des décisions toutes plus délicates les unes que les autres, rappelez-vous : sur le Forex comme en politique, la seule chose certaine, c’est l’incertitude. Alors, pendant que l’euro vacille et que le dollar s’échauffe, qui va garder son calme ? Peut-être celui qui, demain, osera parier sur la seule vraie constante : les jours fériés sont sacrés, surtout quand on essaie juste de compter ses billets. Allez, dites-moi, vous croyez encore que Sébastien Lecornu a plus d’un tour dans son budget ou prépare-t-il juste un tour de magie pour les marchés ?
