Bienvenue dans le grand théâtre des devises, où chaque jour le dollar joue à la star capricieuse, l’euro se la joue diva instable, et la livre sterling… eh bien, elle tente toujours de comprendre où elle en est. Ce lundi 15 septembre 2025, le Forex nous rappelle une fois de plus que si la confiance des marchés était une matière, la France aurait certainement déjà été recalée. Pour ne rien arranger, Fitch sort son coupe-vent de carton en dégradant la note souveraine française, histoire de rappeler que les déficits sont la nouvelle tendance à la mode à Paris[3].

Sur le front des devises, l’euro tanguait mollement face au dollar, comme un politicien français oscillant entre promesses et visions floues. La dégradation de la note a suscité un petit froncement de sourcils des traders, mais pas encore de panique généralisée. Après tout, la relation tumultueuse entre Paris et Bruxelles sur la dette, l’immigration et l’éducation, évoquée dans l’édito matinal de Vincent Trémolet de Villers, ressemble à un feuilleton Kafkaïen où le happy end n’est jamais au rendez-vous[2]. Ajoutez à cela les négociations aussi flamboyantes qu’un soufflé raté entre Sébastien Lecornu et le Parti Socialiste, et vous comprendrez que la devise européenne a de quoi perdre ses repères[4].

Pendant ce temps, le dollar américain reste campé sur sa forteresse, soutenu par des indicateurs économiques robustes et un certain soulagement global après les dernières turbulences géopolitiques. Rappelons aussi que la volatilité n’a pas complètement déserté le Forex, avec un Bitcoin qui oscille dans son canal haussier comme un trader débutant face à ses premières émotions[1]. Quant à la livre sterling, elle semble elle aussi en mode « je cherche encore mon Brexit », embourbée dans les incertitudes post-UK et la flambée des débats internes.

Bref, cher lecteur, si vous pensez que la scène politique française est une comédie, le marché des devises vous prouve qu’elle est surtout une tragédie à saveur satirique. Alors, en ce lundi 15 septembre, entre dégradations de notes, joutes politiques et oscillations monétaires, on pourrait presque espérer qu’un jour les marchés s’inspirent moins de Shakespeare et plus de Netflix — au moins, là, on aurait du popcorn.

Mais dites-moi, si la dette française était un super-héros, serait-elle plutôt « Captain Crise » ou « Monsieur Catastrophe »? À vous de parier!