Bienvenue dans votre dose quotidienne de décryptage des soubresauts du Forex, où les devises dansent au rythme chaotique des politiques (et des politiques qui dansent). Aujourd’hui, le dollar américain fait son numéro préféré : un petit pas en avant, un petit pas en arrière, mais toujours en quête de gloire mondiale, porté par des chiffres américains qui font débat… et le chômage qui refuse poliment de s’envoler.
Sur le marché des devises, le billet vert caracole en tête, retrouvant un souffle grâce à des chiffres sur le chômage US qui ont obtenu un “c’est pas si pire” plutôt qu’un “aïe” pour les traders. Après la décision toute en délicatesse de la Fed de baisser les taux d’intérêt de 0,25%, le dollar a essayé de tirer la couverture à lui, tout en restant humble face à un yen nippon en léger sursaut et une Banque du Japon qui joue la prudence comme un chat sur un parquet ciré\[1]\[3]. L’euro, quant à lui, s’est un peu recroquevillé, probablement gêné d’avoir à tenir son rôle après que les cortèges français ont claironné leur~non~à l’austérité avec une ferveur de plus de 250 rassemblements signalés la veille\[2]\[4].
Le contexte mondial ? Un savant cocktail d’inquiétudes budgétaires, de manifestations garnies (mais heureusement moins “guillotine” que d’habitude), et bien sûr l’infatigable Théâtre de la Politique française. Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, s’entête à jongler avec un déficit public aux allures de monstre marin tout en suppliant l’opposition socialiste de revenir à la table, sous la promesse magique de préserver quelques jours fériés — parce qu’après tout, si on ne peut plus s’accorder un lundi de repos pour se plaindre, où va le monde ?[2] Sans oublier le ministre de l’Intérieur démissionnaire, qui tire sa révérence avec le bilan d’un défilé haut en couleur, entre slogans révolutionnaires “Louis XVI, on l’a décapité, Macron on peut recommencer” et une mobilisation policière à vous donner envie de rester chez soi avec Netflix[4].
Alors que la livre sterling continue sa valse hésitante, plombée par un endettement public tout sauf discret\[3]\[5], et que l’Australien et le Néo-zélandais se la jouent modestes après des chiffres économiques pas très glamour, le Forex ressemble à un jeu de chaises musicales sous LSD, où chaque acteur guette le moindre faux pas.
Bref, le marché des devises aujourd’hui ? Une grande scène où se mêlent la comédie politique française, les états d’âme des banques centrales mondiales, et les slogans révolutionnaires aux accents séculaires — le tout saupoudré d’une politique monétaire qui change d’avis plus vite que la météo à Paris.
Et alors, chers lecteurs, quand vous verrez votre portefeuille se faire chatouiller par ces tremblements de devise, demanderez-vous si ce sont les marchés qui dansent ou si c’est simplement une grande chorégraphie politique où nous sommes les figurants ? Ou alors… pensez-vous qu’on pourrait au moins instaurer un jour férié pour se remettre de toute cette agitation ?