Mesdames et Messieurs, bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition de votre chronique quotidienne sur les marchés des devises, où le Forex se mêle joyeusement aux ficelles du pouvoir. Oui, les devises ont eu leur dose de montagnes russes aujourd’hui, et croyez-le ou non, ce n’est pas seulement à cause d’un cafouillage algorithmique, mais bien alimenté par le théâtre politique international et quelques pirouettes diplomatiques dont seule la scène mondiale a le secret.
Côté marché, l’EUR/USD s’est offert une petite promenade, progressant légèrement avant la publication des chiffres de l’emploi américain, comme si elle voulait jouer à cache-cache avec les traders tendus\[5]\[17]. Pendant ce temps, la paire GBP/USD continue de tester une résistance clé à 1,3460, oscillant entre espoir et pression baissière, à l’image de l’équilibre fragile d’un gouvernement britannique devant ses propres huées[7]. Dans ce grand carnaval des chiffres, les investisseurs naviguent en eaux troubles, entre signaux positifs taquins et EMA50 un brin capricieuse.
Sur le front géopolitique, la scène internationale n’a pas déçu. Alors que Netanyahu tente de minimiser la reconnaissance par la France de l’État palestinien — un peu comme un orage diplomatique rapide balayé d’un revers de main[12] — un missile venu du Yémen a joliment rappelé que tout cela ne ressemble pas à une comédie. Cette salve involontaire a fait 22 blessés en Israël, déclenchant la promesse d’un “coup douloureux” de la part du Premier ministre israélien, qui, sans surprise, n’est pas du genre à jouer au gentil papa[12]. Et pendant ce temps, Trump, qui semble avoir décidé de couper court aux ambivalences, exige désormais de tirer sur les appareils russes s’ils franchissent l’espace OTAN — une stratégie diplomatique subtile digne d’une partie de poker où tout le monde brandit ses cartes avant la main[12].
En France, la démission de Jean-Noël Barrot du ministère des Affaires étrangères a fait les gros titres, un rappel que même à Paris, le stress politique s’infiltre jusqu’au sommet et que la stratégie diplomatique française doit composer avec un contexte mondial plus complexe que jamais\[12]\[16]. Pendant que notre Président se lance dans des revues stratégiques pour garantir la souveraineté et la résilience jusqu’en 2030, les marchés eux, restent à l’affût, jouant le tango hésitant entre l’espoir et la prudence.
Alors que le Forex flotte comme un funambule sur ce fil tendu de l’incertitude, on se demande : si les devises pouvaient parler, oseraient-elles avouer qu’elles préfèrent de loin le chaos politique aux prévisibles réunions de banques centrales ? Ou alors, sont-elles juste elles aussi en pleine crise existentielle, se demandant si l’euro survivra à ses règles de grammaire et si le dollar ne finira pas par se prendre pour un super-héros démasqué ?
À vous la parole : si votre devise préférée était une star de cinéma, serait-elle plus drame shakespearien ou comédie hollywoodienne ?
