Bienvenue dans l’arène quotidienne des devises où, entre clins d’œil géopolitiques et retournements de marché, nul ne dort vraiment—surtout pas les traders.
Ce vendredi matin, la scène Forex ressemble à un épisode de télé-réalité politique : le dollar finit sa semaine sur une note légèrement positive, comme s’il avait pris un café serré avant l’ouverture des marchés, tandis que l’euro flirte avec une stabilité précaire en Europe, où les indices actions se parent de vert, profitant d’une énergie retrouvée juste avant les gros rendez-vous économiques de la semaine prochaine[3]. La hausse modérée du baril de pétrole sème aussi une petite agitation, gonflant légèrement les devises des pays exportateurs[1].
Sur le plan politique, l’actualité française n’a pas manqué de pimenter les marchés. L’ex-président Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison, une décision applaudie par personne sauf par les scénaristes du feuilleton judiciaire national. Le bonhomme crie à l’« injustice » et promet un appel — probablement plus théâtral qu’efficace[2]. Ce feuilleton judiciaire a envoyé quelques ondes de choc sur l’euro, l’inévitable question du risque politique relevant toujours du grand classique pour les investisseurs. Pendant ce temps, nos chers agriculteurs manifestent contre l’accord UE-Mercosur, ce qui ne va sûrement pas apaiser les débats sur la balance commerciale de la France qui peine à éviter un déficit agricole historique cette année\[2]\[8].
À l’international, Donald Trump, fidèle à lui-même, relance les tensions commerciales avec l’imposition de droits de douane jusque 100% sur certains médicaments en provenance du Canada. Rien de tel pour casser l’ambiance et faire vibrer les marchés de devises à l’heure des décisions[4]. Aux États-Unis, la présidente de la Fed de Dallas, Lorie Logan, propose une modernisation des outils monétaires hostiles aux surprises, histoire de mieux contrôler ce marché des taux d’intérêt qui ressemble parfois à une partie de poker où tout le monde bluffe[11].
Conclusion pleine d’esprit ? Pendant que les devises valsent selon l’humeur des politiciens et des barils de pétrole, on se demande si le Forex n’est pas devenu un gigantesque jeu télévisé où les seuls gagnants sont les spécialistes du sarcasme. Après tout, si Sarkozy n’a pas réussi à influencer les marchés avec son appel en justice, peut-être que demain il décidera de lancer un podcast dédié aux flux de capital. Alors, chers traders et observateurs, la vraie question du jour est : **À quand une monnaie appelée « Sarkozym », pour payer en revanche politique ?**