Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec le Forex, où les devises dansent une sarabande souvent plus imprévisible que la dernière sortie présidentielle. Aujourd’hui, que nous réserveront les marchés des changes ? Spoiler : le dollar américain fait sa meilleure imitation de ce matin où l’on regrette d’avoir mis le réveil.
Le dollar, ce héros déchu, glisse doucement mais sûrement face à un euro qui, contre toute attente, se pavane à 1,1736 dollar, flirtant avec ses sommets de ces dernières années. Nos amis de la Fed semblent s’essouffler pendant que la BCE campe sur ses positions « adaptées », soutenue par une inflation légèrement supérieure à l’objectif, preuve que leur politique reste, selon eux, aussi sexy qu’un bon vieux débat économique. Résultat : un différentiel de taux d’intérêt qui fait grimper l’euro pendant que le billet vert suinte l’anxiété économique et politique – tout un programme pour le dollar, qui enchaîne sa pire semaine depuis juillet\[1]\[3].
Pendant ce temps, la scène politique mondiale n’offre pas non plus un spectacle bien rassurant. Le Hamas annonce qu’il est prêt à libérer des otages – oui, la diplomatie selon Donald Trump fait encore des miracles – tandis que l’armée israélienne continue son offensive à Gaza. Les appels au cessez-le-feu s’entremêlent avec les annonces de réunions inter-palestiniennes en Égypte. Pas de quoi calmer les marchés, qui préfèrent largement les graphiques bien ordonnés aux dialogues politiques tortueux\[2]\[4][6].
Chez nous, en France, les investisseurs semblent avoir la même philosophie que le gouvernement sur les retraites : prendre leur temps. L’OAT à dix ans baisse légèrement, un signe que les investisseurs gardent un œil dubitatif sur notre efficacité politique. Le pétrole fait une petite pause haussière, mais rien qui ne dépasse une hausse timide avant de retomber, soutenu par des perspectives d’augmentation d’offre Opep+ toute aussi imprévisibles qu’un débat parlementaire[3].
En résumé : L’euro et les métaux précieux affichent une belle résistance, le dollar s’enfonce dans ses doutes, et la géopolitique mondiale ressemble à une télé-réalité dont personne ne veut vraiment regarder les épisodes. Les banquiers centraux, eux, jouent une partie de poker face à des marchés impatients et des politiques aussi stables qu’un château de cartes en plein vent.
Alors, chers traders, lectrices et lecteurs, tandis que le dollar fond plus vite que vos résolutions du Nouvel An, dites-nous : à votre avis, qui a la meilleure politique monétaire – la BCE ferme et prudente ou la Fed en mode yoyo ? Ou devrait-on plutôt paris sur la diplomatie du Hamas pour redresser les paires de devises ? Chez Forex.fr, on garde les yeux ouverts, mais surtout, un bon sens de l’humour. Parce qu’après tout, dans ce cirque monétaire, mieux vaut rire que pleurer… Non ?