Bienvenue dans votre dose matinale de folie monétaire, où les devises dansent sur un air de samba géopolitique et les banques centrales jouent à pile ou face avec nos économies.
Ce lundi, le marché FX débute sur une note d’optimisme aussi solide qu’un accord commercial américain-chinois annoncé – c’est-à-dire à prendre avec un grain de sel et un cocktail de scepticisme. Le dollar reste stoïque autour de 1,16 face à l’euro, comme un chat qui observe indifféremment un défilé de souris, attendant la moindre décision des banques centrales américaine et européenne cette semaine\[1]\[3]. Pendant ce temps, le yen, grimpant au-dessus de 153 face au billet vert, provoque une suggestion maternelle du gouvernement japonais : “S’il vous plaît, calme et stabilité” – un message martial qui semble aussi efficace que de demander à un adolescent de ranger sa chambre[1]. La livre sterling, rejetée à la cave depuis six jours, tente un petit saut pour reprendre son souffle au-dessus de 1,33 dollar[1]. Quant à l’or? Celui-ci poursuit sa descente sous les €4 100 l’once, victime colatérale d’un retour du risque qui fait déserter les valeurs refuges, comme si vendre ses lingots avant la réunion de la Fed était soudainement devenu la nouvelle mode du siècle[1].
Si le décor FX est plutôt feutré, le contexte géopolitique, lui, est un spectacle digne de Netflix. Donald Trump s’érige encore une fois en chef d’orchestre de la tension latino-américaine en décernant un nouvel épisode de “Mission : déstabilisation” au Venezuela, entre placements militaires musclés et sanctions ciblées contre la Colombie[2]. Pendant ce temps, en Asie, l’ex-président joue les pacificateurs… ou du moins tente, avec la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine[2]. Chez nous, côté France, les débats parlementaires sur le budget 2026 promettent plus de suspense que la dernière saison de votre série préférée, avec le Parti socialiste qui menace une censure – classique théâtre politique à la française, avec autant de rebondissements qu’une crêpe lancée à l’envers\[2]\[4].
Avouons-le, les banques centrales jouent à cache-cache avec les taux : la Fed devrait annoncer une baisse modeste, anticipée par le marché, tandis que la BCE se la joue tranquille à 2 %, faisant semblant de ne pas remarquer les électrons libres populistes qui agitent le vieux continent\[3]\[5][9]. Quant à la Banque du Japon, elle prend un instantané pause avant de reprendre son marathon monétaire, histoire de ménager ses efforts en ce début d’hiver nippon[5].
Alors que les marchés s’accrochent à ce fragile cocktail d’espoir commercial et de réalités géopolitiques, on se demande : dans ce grand théâtre financier, qui joue vraiment les marionnettistes ? Et à quand un manuel officiel pour décrypter ces dialogues de sourds entre politiciens, banquiers et traders ? Après tout, si le monde était un film, le scénario de cette semaine aurait été écrit par un scénariste en pleine crise d’inspiration.
**Allez, dites-nous : si les devises étaient des animaux, laquelle serait la plus drôle à voir faire un ballet ? Le dollar danseur étoile ou le yen acrobate ?**