Bienvenue dans votre chronique forex quotidienne, où les devises valsent au rythme des caprices politiques et où le dollar fait sa diva, toujours prêt à rebondir ou s’effondrer, au gré des humeurs géopolitiques.
Ce mardi 28 octobre 2025, le marché des devises joue à saute-mouton sur les nouvelles internationales comme un chaton hyperactif. L’euro reprend sa petite danse triomphale au-dessus de 1,1650 face au dollar, tandis que le britannique se pavane au-delà de 1,3350. Le billet vert, après avoir tenté une percée modeste — un rebond à peine esquissé, en réalité — s’efface, le yen prenant sa revanche grâce à la visite conciliatrice de l’inoubliable Donald Trump à Tokyo. Une visite qui, bizarrement, a réussi à rassurer les autorités japonaises sur la fragilité du yen, malgré le fait que Trump ait probablement confondu le pays du Soleil Levant avec un plateau de golf géant. Résultat : l’USDJPY a fait un plongeon spectaculaire à 151,76 avant de reprendre un peu de hauteur, dans un ballet digne d’une telenovela financière\[1]\[9].
Pendant ce temps, chez nous, en France, la politique locale ne manque pas de piquant. Alors que la cote d’Emmanuel Macron continue de céder du terrain, un récent sondage expose sans ambages la traîtrise sentimentale de Gabriel Attal et Édouard Philippe — qui, entre nous, mériterait une place dans un soap politique à grand spectacle — envers le chef de l’État. La classe politique française semble se livrer à un remake permanent de « House of Cards », mais avec moins de glamour et plus de punchlines à la Michel Audiard[4].
Qui dit tumulte politique dit volatilité sous-jacente — même si, pour l’instant, le marché semble s’accorder un sursis, préférant la prudence en attendant les décisions des grandes banques centrales. La BCE, par exemple, se tient prête, tout comme la BOJ, qui hésite à revoir sa politique monétaire dans un contexte où l’économie mondiale se prend les pieds dans les clauses tarifaires et les ambitions commerciales contrariées. Toujours aussi captivant, non?\[9]\[11]
Dernier point, plus léger : au moment où les acteurs du forex gagnent 50 milliards de dollars par jour dans cette foire d’empoigne financière, il est bon de rappeler que tout bénéfice pour l’un est une perte pour un autre. Si vous pensiez que la bourse c’était du gâteau, il s’avère que c’est plutôt une part de tarte aux pommes… laissée à moitié mangée, voire brûlée[7].
Alors, chers lecteurs, entre la danse du yen, la dispute Macron/Philippe, et les spéculateurs du dollar qui gigotent, une question nous taraude : Si les devises étaient des politiciens, laquelle serait la plus indécise — et surtout, laquelle aurait le plus bel égo sur Twitter ? À vous de voter !
