**Chronique quotidienne du forex.fr – 5 novembre 2025**
_Par votre rédacteur en chef, qui croit encore au pouvoir du café contre la folie des marchés_
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**Introduction : Le dollar, ce héros fatigué**
Ce matin, le dollar américain fait ce qu’il fait de mieux : il se pavane, légèrement au-dessus de 100 sur le DXY, comme un acteur vieillissant qui se souvient encore de ses succès passés. Il n’a pas besoin de faire grand-chose pour briller : il suffit que les autres monnaies hésitent, tremblent ou s’effondrent. Et Dieu sait que, dans le monde actuel, il y a du choix.
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**Analyse de marché : L’euro, la livre, et le grand cirque des devises**
L’euro, lui, continue son petit bonhomme de chemin, coincé autour de 1,1490 contre le billet vert. Il a même osé un petit bond à 1,1491, comme s’il voulait nous faire croire qu’il y croit encore. Mais non, chers investisseurs, ce n’est pas une reprise, c’est juste un sursaut de fierté avant la prochaine chute. Quant à la livre sterling, elle a plongé à 1,3010, son plus bas depuis avril, après que la ministre britannique Rachel Reeves a annoncé que, oui, il faudra bien payer plus d’impôts un jour. Les marchés adorent les promesses d’austérité, surtout quand elles sont accompagnées d’un discours rassurant sur la dette. Rassurant, c’est-à-dire totalement inutile.
Le Bitcoin, lui, a flirté avec les 100 000 dollars, puis a reculé, comme un invité qui rentre chez lui après avoir trop bu. L’or, quant à lui, a rebondi, parce que quand le monde devient fou, on achète du métal jaune. C’est comme acheter un parapluie quand il pleut, mais en plus cher.
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**Contexte politique/géopolitique : La diplomatie, version 2025**
Côté politique, Pékin a décidé de lever partiellement les tarifs douaniers sur les produits agricoles américains. Un geste d’apaisement, dit-on. Comme si on pouvait résoudre des tensions géopolitiques avec du maïs. Pendant ce temps, Donald Trump discute avec des diplomates suisses, ce qui est à peu près aussi crédible que de négocier la paix au Moyen-Orient via un concours de pâtisserie. Mais bon, dans ce monde, tout est possible, surtout l’absurde.
En Europe, le sommet sur l’élargissement de l’UE a mis en lumière l’importance géopolitique de la politique d’adhésion. Autrement dit, on parle beaucoup, on promet beaucoup, mais on fait peu. C’est la recette du succès européen depuis des décennies.
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**Conclusion : Et si on riait un peu ?**
Alors, chers lecteurs, alors que le dollar continue de jouer les héros fatigués, que l’euro se cherche une identité, que la livre se demande si elle a encore un avenir, et que l’or brille comme un phare dans la tempête, on peut se poser une question simple :
**Si les marchés étaient un film, serait-ce une comédie, un drame, ou un remake de Titanic ?**
Et surtout, qui serait le héros : le dollar, l’or, ou le parapluie que personne n’a acheté ?