**Chronique du jour : EUR/USD, ou l’art de danser sur un volcan monétaire**
Chers lecteurs, bienvenue dans ce nouveau numéro de _Forex.fr, le journal qui vous explique pourquoi votre compte en banque fond plus vite qu’un glaçon dans un pastis à Marseille_. Ce matin, l’euro a décidé de faire une petite promenade au bord de la falaise, flirtant avec 1,15 face au dollar, comme s’il cherchait à imiter la tour qui s’est effondrée à Rome lundi. Heureusement, ce n’est que la devise qui vacille, pas encore les immeubles européens. Pour l’instant.
**Analyse de marché : le dollar, ce séducteur impénitent**
Le dollar, lui, continue de jouer les machos du forex, gonflant le torse après des chiffres américains solides : 42 000 emplois créés en octobre, un PMI des services qui grimpe comme un ado après un shot de Red Bull, et un ISM qui surprend tout le monde. Pendant ce temps, l’euro, lui, se contente de regarder la scène, un peu comme un Français qui attend que la BCE daigne enfin dire quelque chose d’intéressant. Lagarde, quant à elle, préfère la discrétion, comme si elle voulait éviter de faire plus de bruit qu’un ministre français lors d’un débat budgétaire.
Le RSI de l’EUR/USD frôle le seuil de survente, ce qui signifie que l’euro est presque aussi vendu que les promesses électorales de la campagne précédente. Les écarts de rendement entre les US et l’Allemagne dictent le tempo, et le marché suit, comme un troupeau de moutons qui a oublié où il allait.
**Contexte politique : quand la géopolitique remplace le café du matin**
Côté politique, l’Europe continue de nous offrir du spectacle. L’Autriche abandonne l’objectif de réduction d’émissions, parce que, visiblement, le climat, c’est comme la croissance : on en parle beaucoup, mais on ne fait rien. À Rome, l’effondrement d’une tour relance le débat sur le financement de l’Ukraine, et Maria Zakharova, la reine du sarcasme russe, s’empresse de rappeler que dépenser pour l’Ukraine, c’est comme mettre du beurre sur une tartine déjà brûlée. Le gouvernement italien, lui, convoque le diplomate russe, parce que rien ne remplace une bonne crise diplomatique pour oublier qu’on a oublié de rénover la tour.
Et pendant ce temps, la France, elle, continue de débattre de la taxe Zucman et des holdings, comme si on pouvait résoudre la crise économique en taxant les riches… ou en leur offrant un siège au Sénat.
**Conclusion : la devise, la vie, et autres tragédies comiques**
En résumé, l’euro continue de danser sur la corde raide, le dollar fait le malin, et la politique internationale ressemble à une sitcom où tout le monde oublie le scénario. Alors, chers traders, la question du jour est simple : si l’euro était un candidat à la présidentielle, serait-il déjà éliminé au premier tour, ou aurait-il encore une chance de surprendre tout le monde en finale ?