**Chronique Forex.fr – 10 novembre 2025 : Le dollar, le climat, et la grande farce des marchés**
—
**Introduction : Quand le forex joue au chat et à la souris avec la réalité**
Chers lecteurs, bienvenue dans ce nouveau numéro de la chronique où l’on vous explique pourquoi votre compte de trading ressemble à un compte bancaire de candidat à la présidentielle : plein d’espoir, mais vide de substance. Ce matin, les devises dansent sur un tapis de promesses budgétaires, de COP30 et de déclarations officielles qui, comme d’habitude, arrivent toujours _juste après_ la catastrophe.
—
**Analyse de marché : Le dollar, roi du monde (et de la volatilité)**
Le dollar américain, ce héros fatigué, continue de jouer les vedettes. Il flanche un peu face au dollar canadien, qui profite d’un marché du travail canadien plus dynamique qu’un candidat à la mairie de Montréal. L’USD/CAD oscille autour de 1,4013, tandis que l’euro, lui, se traîne sous 1,1575, comme un étudiant en retard à son TD d’économie. La paire EUR/USD menace de casser le support des 1,1468, et si ça arrive, on risque de voir l’euro filer vers 1,1403, voire 1,1364, soit le niveau de confiance d’un ministre français après une conférence de presse sur le climat.
L’or, lui, continue de grimper, dépassant les 4 050 $ l’once, parce que quand le monde va mal, on achète du métal jaune, comme si ça allait nous sauver de la fin du monde. Le yen japonais, quant à lui, s’affaiblit, et le USD/JPY se rapproche de 154,00, ce qui signifie que la Banque du Japon est en train de dire : « On va augmenter les taux, mais lentement, pour ne pas choquer les investisseurs, ni les retraités. »
—
**Contexte politique/géopolitique : La COP30, ou l’art de négocier pendant que la planète brûle**
La COP30 s’ouvre aujourd’hui à Belém, au Brésil, et comme d’habitude, tout le monde parle, personne ne fait. Les États-Unis, sous la houlette de Trump, ont décidé de ne pas envoyer de représentants de haut niveau, parce que, visiblement, le climat, c’est un truc de « losers ». L’Europe, elle, se félicite d’un accord historique sur la réduction des émissions, mais personne ne sait vraiment ce que ça veut dire, ni comment on va le financer. Les pays du Sud réclament de l’argent, les pays du Nord promettent des engagements, et tout le monde espère que la planète tiendra le coup jusqu’à la prochaine élection.
—
**Conclusion : Et si on arrêtait de faire semblant ?**
Alors, chers traders, chers citoyens, chers spectateurs de ce grand cirque financier et politique, on continue à acheter du dollar, à vendre de l’euro, à espérer que la COP30 va sauver le monde, et à croire que les banques centrales savent ce qu’elles font. Mais soyons honnêtes : on est tous un peu comme les marchés, on avance en espérant que demain sera meilleur, tout en sachant que demain, c’est juste un autre jour où on va devoir expliquer pourquoi on a perdu de l’argent.
**Question provocatrice :**
Et si on décidait, pour une fois, de ne pas attendre la prochaine COP pour agir, et de commencer par arrêter de croire que le marché va tout régler tout seul ?