Ah, les marchés des devises, ce théâtre permanent où l’on fait valser les monnaies avec la grâce d’un éléphant dans un magasin de porcelaine — et où chaque chuchotement politique fait trembler le dollar comme un adolescent devant un premier rendez-vous Tinder. Ce vendredi 14 novembre 2025 n’a pas dérogé à la règle, avec un dollar qui tente un rebond technique mais hésite face à un euro qui profite d’un léger regain d’optimisme européen et d’une inflation française en ralentissement. Rien de bien flamboyant, mais assez pour maintenir un suspense à la hauteur des débats politiques français.
Sur le marché, l’indice du dollar reprend timidement 0,15% après avoir perdu près de 0,45% face à l’euro sur la semaine. Le yen joue les stable-mythes avec un petit +0,15%, tandis que le dollar canadien ne bouge guère, preuve que parfois l’immobilisme est aussi une stratégie. L’absence quasi totales de « market movers » états-uniens vendredi a laissé les traders ironiques se demander ce qu’ils allaient bien pouvoir spéculer la semaine prochaine quand les chiffres macroéconomiques, que le shutdown gouvernemental avait supprimés de l’agenda, reviendront hanter le FOREX. Spoiler : le marché de l’emploi américain donne des signes de fatigue, alors qu’un mauvais chiffre serait en fait une excellente nouvelle. Les traders, ces optimistes masochistes\[1]\[3][5].
Sur le plan politique, la France tente de calmer l’inflation, avec l’Insee qui annonce une hausse des prix à la consommation qui ralentit à 0,9% sur un an, aidée par un recul marqué des prix de l’énergie, moins sexy que les discours de nos chers députés mais ô combien efficace pour l’euro. Pendant ce temps-là, au Royaume-Uni, la livre sterling dégringole, assommée par le retrait surprise d’un projet d’augmentation de l’impôt sur le revenu, preuve que le gouvernement préfère faire la politique du « frozen asset » que du « heavy tax », et la Bourse de Londres plonge de 1,80% sans même une once de champagne\[3]\[7][11].
Du côté géopolitique, tandis que la zone euro affiche un modeste 0,2% de croissance au troisième trimestre, l’ombre de Moscou plane toujours un peu plus sur la scène internationale. La Russie joue son va-tout en revenant sous les projecteurs, avec Washington qui continue son manège diplomatique musclé, pendant que l’Europe réfléchit à préserver sa souveraineté financière — défi herculéen quand les décisions stratégiques se prennent ailleurs, probablement dans un bar à Wall Street\[4]\[6][8].
En résumé, le marché des devises se la joue funambule entre une inflation qui fait semblant de décélérer, un dollar hésitant et une livre sterling en chute libre. Bref, une valse des incertitudes en attendant les prochaines envolées lyriques des banquiers centraux et des politiciens, ces grands improvisateurs de l’économie mondiale.
Alors, chers traders et curieux de marché, dites-moi : si votre portefeuille de devises était un personnage politique, lequel serait-il aujourd’hui ? Un Macron en mode « premier de la classe sérieux », un Johnson version « oops, j’ai tout lâché », ou un Trump venu jouer les guest stars impromptus ?