# Chronique du Forex : Quand la Fed joue à cache-cache avec nos portefeuilles
## Introduction
Bienvenue dans le cirque monétaire de ce mardi 18 novembre, où le dollar ressemble à un politicien en campagne électorale : prometteur un jour, déprimant le lendemain, et toujours terriblement imprévisible. Pendant ce temps, les traders mondiaux se demandent si la Réserve fédérale américaine dirige effectivement l’économie ou s’il s’agit simplement d’une très chère performance théâtrale.
## L’État des Devises : L’Apathie Rentable
Le dollar américain vient de terminer une semaine où il s’est comporté comme un adolescent maussade : il a montré de la résilience le matin, puis s’est effondré l’après-midi[1]. L’indice du dollar a chuté de 7% en 2025 sous la présidence de Trump[5], ce qui est fascinant pour une devise supposément représenter la plus grande économie mondiale. L’euro s’échange désormais autour de 1,1595 dollars[11], tandis que le yen japonais s’enfonce pitoyablement au-delà de 155 pour un dollar[3]. Les devises asiatiques reculent collectivement, comme si elles avaient soudainement découvert que la géopolitique était un sujet à prendre au sérieux[16].
Les rendements obligataires américains se raidissent, soutenant le billet vert de manière purement technique[7]. Mais voilà le twist : les fondamentaux restent plus flous qu’une vidéo de drone ukrainienne touchant une raffinerie russe.
## Le Contexte : Quand la Politique Prend le Contrôle
Pendant que les marchés attendent les données sur l’emploi de septembre (oui, septembre, on n’a jamais dit que l’administration américaine était efficace), les véritables cauchemars géopolitiques font surface[7]. Volodymyr Zelensky, visiteur surprise en France, vient de signer une intention d’achat pour 100 avions Rafale[2]. La Russie, naturellement offensée, accuse Paris d'”alimenter la guerre”[8], ce qui est une façon spectaculaire de dire : “Nous n’aimons pas que vous aidiez ceux qui nous résistent.”
Entre-temps, la Chine s’efforce de stabiliser son yuan en fixant les taux de référence bien en dessous des prévisions du marché[3], tandis qu’elle émet quatre milliards d’euros d’obligations pour montrer que oui, elle maîtrise le jeu financier. C’est l’équivalent monétaire de dire aux amis : “Regardez, je vais bien !”
## Conclusion : L’Absurde Devient Banal
Les marchés des devises ? Un chef-d’œuvre d’incohérence dirigé par des institutions qui envoient des signaux aussi clairs qu’une annonce électorale politique. La Fed balance entre hawkish et dovish comme un parent indécis au supermarché. Les tensions géopolitiques montent pendant que l’or s’effondre sous la pression du dollar fort et des taux attendus baissants[9] — c’est-à-dire _le contraire exact de ce qu’on devrait observer_.
Pendant ce temps, le pétrole hésite poliment à 64 dollars le baril, suffisamment préoccupé par les frappes de drones ukrainiens pour ne pas monter davantage[10].
**Alors, chers lecteurs : pensez-vous que la Fed sait réellement ce qu’elle fait, ou improvise-t-elle simplement avec le jargon d’un économiste brillant ?**