**Chronique Forex.fr – 23 novembre 2025**
_Par votre rédacteur en chef, qui préfère les devises aux promesses électorales_
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**Introduction :**
Chers traders, spéculateurs, et amateurs de volatilité, bienvenue dans votre dose quotidienne d’actualité forex, où l’on essaie de distinguer la réalité de la fiction – et où, parfois, c’est la fiction qui gagne. Ce matin, les marchés sont aussi nerveux qu’un candidat à la présidentielle qui vient de découvrir que son programme a été rédigé par ChatGPT. Mais ne vous inquiétez pas : on va tout vous expliquer, avec le sérieux qu’on réserve aux bulletins météo et la légèreté qu’on impose aux discours politiques.
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**Analyse de marché :**
Le dollar américain, ce grand acteur du drame mondial, a profité d’un rapport sur l’emploi américain qui a dépassé toutes les prévisions, comme si les Américains avaient soudainement décidé de travailler pour payer leurs factures. Résultat : le DXY grimpe, le yen japonais continue de se demander ce qu’il fait là, et l’euro, fidèle à lui-même, hésite entre la crise existentielle et la reprise en main. Le GBP, quant à lui, reste coincé entre le Brexit et le Brexit bis, comme un sandwich sans pain.
Sur le front des matières premières, l’or brille de mille feux, non pas parce qu’il est précieux, mais parce que les investisseurs fuient les actifs risqués comme les Français fuient les réformes des retraites. Les marchés asiatiques, eux, oscillent entre la peur d’une guerre commerciale et l’espoir d’un nouveau porte-avions chinois, parce que rien ne rassure plus qu’un navire de 80 000 tonnes en pleine mer.
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**Contexte politique/géopolitique :**
Ah, la politique ! Ce théâtre où les acteurs changent, mais le scénario reste le même. À Johannesburg, le G20 a tenté de sauver la paix mondiale, mais entre les absences (Trump, Poutine, Milei), les déclarations contradictoires et les projets de paix qui ressemblent plus à des listes de courses qu’à des accords internationaux, on se demande si le sommet n’était pas organisé par un comité de conciliation de divorce. Les dirigeants européens, eux, se sont réunis pour discuter du plan Trump sur l’Ukraine, qui prévoit, entre autres, que l’Ukraine cède des territoires, réduise son armée et renonce à l’OTAN. On se croirait dans un épisode de _Game of Thrones_, mais avec moins de dragons et plus de diplomates.
En France, le Premier ministre François Bayrou s’apprête à donner une interview aux quatre chaînes d’info, probablement pour expliquer pourquoi il n’a pas encore démissionné. Quant à la Chine, elle continue de déployer ses porte-avions et de plaider pour l’ouverture économique, ce qui, dans le monde réel, signifie : « Achetez nos voitures, mais pas nos idées. »
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**Conclusion :**
Alors, chers lecteurs, alors que les marchés dansent sur la musique des discours politiques et que les devises se demandent si elles doivent suivre les taux ou les sondages, une question nous taraude :
**Si on remplaçait les banquiers centraux par des comédiens, est-ce que les taux d’intérêt seraient plus crédibles ou simplement plus drôles ?**
À vous de jouer : répondez par tweet, par SMS, ou par transfert bancaire.