Bienvenue dans l’arène infernale des devises, où même les convulsions du marché paraissent plus stables que la diplomatie internationale. Ce lundi 24 novembre 2025, le Forex navigue entre un souffle de tempête et un long « on verra bien » devant un monde politique aussi fracturé qu’une réunion familiale post-fêtes.
Sur le front marché, la semaine débute dans une « belle » torpeur : les paires majeures évoluent dans leur tenue de camouflage habituelle, coincées dans des fourchettes étroites. Du côté asiatique, Kezako ? Tokyo fait la grève du yen dimanche férié, offrant un répit inespéré à un marché qui attend comme un écolier ses notes d’interro—en espérant au moins un suspens\[1]\[9].
Aux États-Unis, le dollar joue les divas en légère hausse, boosté par les rumeurs piquantes d’une prochaine baisse de taux Fed en décembre, monsieur Powell prêt à cajoler les marchés après les excès du durcissement. Pour ceux qui rêvent de placements risqués, Barclays anticipe un dollar « fort comme un roc » grâce à l’essor de l’intelligence artificielle, cette nouvelle madone techno qui promet de tout sauver (ou ruiner)\[1]\[9].
Mais tandis que les banquiers centraux US se déchirent plus doucement qu’un soap opera, la géopolitique européenne s’offre son minijupe serrée du côté spatial. Emmanuel Macron, notre « Elon Musk à la française », promet des budgets plongés dans une compétition franco-allemande qui ressemble surtout à une guerre des ego entre voisins un peu trop fiers de leur fusée. Pendant que Paris gonfle ses coffres – timidement face aux investissements allemands – Bruxelles jongle avec des prévisions de PIB un peu plus optimistes, espérant cacher sous le tapis la hausse du chômage à 7,7 %\[2]\[5].
En Ukraine, la pièce de théâtre la plus absurde de la planète continue. Washington, via un Marco Rubio trop optimiste pour être honnête, croit qu’un accord « très vite » est possible avec Kiev, si tant est que Kiev consente à céder quelque peu à la Russie – bref, une négociation digne d’un épisode de série B où personne ne quitte la table en étant vraiment content\[4]\[6].
En résumé, le Forex est ce lundi un miroir grinçant du monde : un mauvais épisode de politique internationale, un épisode économique à petits pas et une séance de jeu de dupes sur fond d’inflation et de promesses bancaires. Le tout sous le regard moqueur des investisseurs qui se demandent si le prochain krach sera une blague ou une vraie tragédie.
Alors, chers traders et citoyens du monde monétaire, si la vie vous donne un pardon, que faites-vous ? Changez-vous vos euros en dollars ou gardez-vous votre franc-sarcasme bien au chaud ? Ou bien attendez-vous que Macron investisse dans la conquête de Mars pour avoir enfin un vrai endroit où fuir la volatilité… humaine ?