Bienvenue dans votre rendez-vous quotidien avec les marchés des devises, un théâtre d’ombres où le billet vert semble soudainement souffrir d’un rhume d’hiver précoce. En cette fin novembre 2025, le dollar US connaît sa plus mauvaise semaine depuis juillet, chutant sous le poids des anticipations désormais très réalistes d’une baisse des taux d’intérêt par la Fed en décembre. Après avoir flirté avec l’idée de résister, le dollar a finalement plié, entraînant ses fans dans une danse hésitante, oscillant entre espoir et déception. L’indice du dollar a perdu environ 0,2% à 99,7, marquant, pour la première fois depuis l’été, un recul hebdomadaire durable. Pendant ce temps, l’Euro, malgré une légère baisse à 1,1570 dollar, paraît en proie à un « yoyo » mal assumé, incapable de trouver une direction claire dans cet océan de taux confus\[1]\[3][7].
Sur le front politique, les négociations pour la paix en Ukraine, toujours aussi spectaculaires qu’une série télé, reprennent avec une vigueur toute relative. Les États-Unis, fidèles à leur rôle de chef d’orchestre, proposent un plan de règlement à Moscou tandis que le président Macron s’apprête à demander à Pékin – parce qu’évidemment, quoi de mieux qu’un « partenaire rival systémique » pour faire pression sur la Russie ? Pendant ce temps, dans l’arène européenne, Viktor Orban prépare un pèlerinage à Moscou, histoire de discuter fourniture énergétique et paix… ou comment négocier le beurre, l’argent du beurre et la paix ukrainienne en même temps. La diplomatie internationale fait ici la preuve éclatante que la géopolitique peut ressembler à une partie de poker menteur où personne ne veut vraiment montrer sa main\[4]\[6][9].
En France, pendant que la COP30 est déjà rentrée dans les annales comme « la conférence… dont tout le monde a préféré oublier le nom », nos gouvernants s’arment de grands projets et de budgets ambitieux, signant avec panache la promesse d’un réveillon fiscal particulièrement doux. L’économie pédale donc dans un climat où l’ironie des taux d’intérêt laisse rêveur les investisseurs, tandis que la libra sterling, elle, joue son numéro improbable, oscillant entre hausse de la pression fiscale et retour discret des finances britanniques d’antan\[1]\[6].
Pour conclure, chers traders et passionnés du Forex, si le dollar vacille comme un funambule en plein brouillard, c’est probablement parce que la Fed, cette banque centrale équilibristique, conduit dans le flou le plus artistique possible. Entre baisses de taux péniblement anticipées et chiffres d’inflation rebelles, on se demande si le billet vert ne serait pas victime d’un mal plus grave : le vertige de l’incertitude. Alors, face à ce ballet de taux et ce théâtre politique, la grande question demeure : qui aura le dernier mot, et surtout, quel prix faudra-t-il payer pour le popcorn quand le spectacle finira enfin ?
À vous la parole : pensez-vous que le dollar finirait par se comporter comme un vrai champion s’il arrêtait de regarder son reflet dans le miroir ?