Selon le compte-rendu portant sur le dernier meeting du FOMC, tout semble indiquer que la Réserve Fédérale est en phase de faire grimper ses taux d’intérêts dès le 14 décembre prochain. Cette estimation quasi-évidente se renforce au constat des indicateurs fondamentaux remarquables de la première économie mondiale : Commerce, production manufacturière, logement, emploi, tout semble rose au pays des mille et une opportunités. Les ventes liées à la fête de Thanksgiving devraient faire progresser cette trajectoire positive. Toutefois, si le PIB du 3ème trimestre se révèle plus que décevant que prévu, la Fed pourrait une fois de plus jouer la carte de l’abstention. Pour le moment, le temps joue en faveur des actifs à risque et des actions américaines en particulier.
On assiste naturellement en contrepartie à la forte diminution de l’attrait vis-à-vis des actifs refuges dont l’or qui se retrouve en-dessous des 1 200 $ l’once la semaine dernière.
En Asie, malgré l’amélioration du taux d’inflation au Japon, sa balance commerciale demeure en fort déséquilibre. Cela dit, on devra suivre de près les données du PMI manufacturier chinois, fortement révélatrices quant au bien-fondé des perspectives économiques de Pékin.
La zone euro peut se vanter d’une certaine reprise sur le plan industriel, à l’exception de la France et de l’Allemagne qui restent à la traine. On attend de pied ferme les données concernant le taux de chômage sur le Vieux-Continent pour savoir si l’Europe va enfin mettre le pied à l’étrier et se mettre à tenir tête face à la difficile concurrence internationale.
Le non-événement le plus marquant de la semaine prochaine sera certainement l’échec des tractations autour de la signature d’un accord censé réduire la production et redresser les prix du pétrole. Rendez-vous le 30 novembre à Vienne.