Les processus de recrutement
Traditionnellement, une voie royale existe pour les aspirants traders. En effet, du moins en France, il semble assez hasardeux de vouloir être trader sans être passé au préalable par une classe préparatoire ou Dauphine. En général, les établissements financiers français recrutent avec un diplôme de grande école d’ingénieur (Centrale, Sup ‘Aéro, Mines-Ponts…) doublé d’un troisième cycle financier.
Toutefois, être bardé de diplômes n’est pas toujours nécessaire puisqu’il existe de nombreuses maisons de courtage ou banques plus ou moins modestes, c’est à dire dont les profits ne s’élèvent par à des centaines de millions d’euros par trader, qui offrent des opportunités à des jeunes motivés possédant moins de diplômes. Cependant, encore faut-il que le postulant trader ait un talent ou une prédisposition pour comprendre le marché et prévoir ses mouvements. Une compétence rare peut également faire l’affaire et ouvrir parfois des portes rapidement. Par exemple, si un candidat connaît les lois coraniques en matière d’investissement ou parle couramment l’arabe, ce sont des atouts indéniables.
Les voies alternatives
Pour ceux qui seraient moins chanceux, il existe encore des voies alternatives pour accéder à cette profession. La première est de devenir assistant trader, poste qui attire souvent les stagiaires et qui prédestine à la profession de trader. L’objectif est clairement de se former en apprenant sur le terrain. Généralement, un certain de liberté est laissé à l’assistant trader. La seconde voie est celle du middle, back office ou encore du risk management. Le cadre est différent mais les exigences en termes de diplômes sont beaucoup plus raisonnables.
Les stages de trading
Quelque soit votre situation, le mieux est souvent de faire un stage à partir de 22 ans. Cette étape n’est en fait pas la plus compliquée puisqu’il faut savoir que les DRH ont souvent leurs propres critères d’appréciation.
Les difficultés de reconversion
Lorsque les traders prennent leur retraite, c’est à dire entre 10 à 20 ans après leurs débuts, une reconversion s’avère particulièrement difficile car c’est un métier hautement spécialisé, ce qui explique que les salaires puissent être considérés comme une compensation légitime par rapport à la difficulté de reconversion. Une minorité de traders se lance en général dans les fonds d’investissement mais encore faut-il surmonter la difficulté de taille que représente l’apport en fonds propres estimés à plusieurs millions d’euros.