En dépit du ralentissement de l’économie et de l’annonce des mauvais résultats de Merrill Lynch, victime de plein fouet de la crise des crédits à risque immobiliers, le président de la Fed, Ben Bernanke, s’est voulu plutôt rassurant hier lors de son intervention devant la commission budgétaire de la Chambre des représentants.
Contrairement à son prédécesseur, il reste confiant dans la résistance de l’économie américaine et n’envisage pas de récession pour l’instant mais seulement un ralentissement économique qui pourrait être jugulé avec un plan de relance immédiat, lancé par la Maison Blanche, combinant des incitations d’ordre budgétaire et des décisions monétaires.
Ainsi, la Fed semble disposée à réduire ses taux à la fin du mois afin de préserver la croissance mais son président n’a toujours pas dévoilé l’ampleur de la baisse qui pourrait être de 50 points de base selon les analystes. Cette annonce s’est effectuée sur fond de regain du dollar par rapport à l’euro depuis quelques jours et de baisse du prix de l’or qui a atteint un niveau plus raisonnable de 875 dollars l’once mercredi dernier.