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Entre la Banque du Japon et la Banque d’Angleterre, laquelle est la plus dovish?

Les durcissements monétaires ne sont pas pour demain…Au contraire, les principales banques centrales sont plutôt en train de réfléchir aux moyens pour assouplir encore davantage la politique monétaire en place, qui est déjà extrêmement accommodante. Parmi, les banques centrales championnes en la matière, on retrouve la Banque du Japon ( BoJ) et la Banque d'Angleterre (BoE).

Tous les cambistes se demandent désormais quelles sont les mesures que la BoE va bien pouvoir mettre en oeuvre pour remettre à flot l'économie britannique qui est encore au bord de la récession sous la pression des mesures d'austérité. C'est à peu près le même constat qui peut être fait pour la BoJ après une nouvelle décennie perdue à cause de la déflation qui sévit dans l'archipel.

Tout le monde sait, peu ou proue, ce qui se passe au Japon depuis l'automne dernier. Le nouveau gouvernement cherche désespérément à renouer avec l'inflation, fixant ainsi un objectif de 2% à la banque centrale contre 1% auparavant, objectif qui d'ailleurs n'avait pas pu être atteint. La mise en place d'une équipe favorable à de nouveaux assouplissements, avec la figure du nouveau gouverneur Kuroda notamment, a entraîné depuis octobre une vague massive de ventes de yens sur le marché des changes. Les investisseurs ne sont pas restés insensibles aux démarches en cours de Tokyo. Personne ne s'est d'ailleurs ému de la remise en cause de l'indépendance de la banque centrale, qui n'est plus que fictive. On attend maintenant les premières mesures du nouveau gouverneur Kuroda qui pourraient intervenir au plus tard début avril, dans la foulée de la réunion de politique monétaire des 3 et 4 avril.

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Les durcissements monétaires ne sont pas pour demain…Au contraire, les principales banques centrales sont plutôt en train de réfléchir aux moyens pour assouplir encore davantage la politique monétaire en place, qui est déjà extrêmement accommodante. Parmi, les banques centrales championnes en la matière, on retrouve la Banque du Japon ( BoJ) et la Banque d’Angleterre (BoE).

Tous les cambistes se demandent désormais quelles sont les mesures que la BoE va bien pouvoir mettre en oeuvre pour remettre à flot l’économie britannique qui est encore au bord de la récession sous la pression des mesures d’austérité. C’est à peu près le même constat qui peut être fait pour la BoJ après une nouvelle décennie perdue à cause de la déflation qui sévit dans l’archipel.

Tout le monde sait, peu ou proue, ce qui se passe au Japon depuis l’automne dernier. Le nouveau gouvernement cherche désespérément à renouer avec l’inflation, fixant ainsi un objectif de 2% à la banque centrale contre 1% auparavant, objectif qui d’ailleurs n’avait pas pu être atteint. La mise en place d’une équipe favorable à de nouveaux assouplissements, avec la figure du nouveau gouverneur Kuroda notamment, a entraîné depuis octobre une vague massive de ventes de yens sur le marché des changes. Les investisseurs ne sont pas restés insensibles aux démarches en cours de Tokyo. Personne ne s’est d’ailleurs ému de la remise en cause de l’indépendance de la banque centrale, qui n’est plus que fictive. On attend maintenant les premières mesures du nouveau gouverneur Kuroda qui pourraient intervenir au plus tard début avril, dans la foulée de la réunion de politique monétaire des 3 et 4 avril.

De l’autre côté, on a la BoE qui, moins agressive, a quand même mis en place la politique monétaire la plus accommodante depuis la dernière guerre mondiale. Bien que les responsables de la banque centrale, et en particulier le gouverneur King, se soient défendus encore cette semaine de chercher à affaiblir la livre sterling face à ses principales contreparties, c’est pourtant bien ce qui se produit depuis le début de l’année. Le gouverneur a d’ailleurs été contraint de reconnaître, à demi-mot, que cela arrange bien les affaires de l’économie britannique en permettant une hausse des exportations. C’est en effet une bouffée d’air frais pour le Royaume-Uni dont l’économie a été étouffée par les mesures intenses d’austérité prises par le Premier ministre Cameron, et qui ont été récemment condamnées par le FMI.

Cependant, les efforts de la banque centrale ont été jugés pour l’instant insuffisants, ou tout du moins infructueux. On évoque donc la possibilité que de nouvelles mesures soient prises. Certains pensent qu’à l’instar de la banque centrale américaine, la BoE pourrait se voir confier non seulement le maintien de la stabilité des prix, une tâche ardue qu’elle peine à remplir depuis quelques années, mais qu’elle pourrait également se voir confier un objectif de taux de chômage.

Pour le moment, il s’agit de spéculations et nul n’est en mesure de pouvoir deviner avec certitude ce qui est discuté entre les membres de la banque centrale et du gouvernement. Une chose est certaine, attribuer clairement à la BoE l’objectif de relance de l’économie serait un coup de maître de la part du gouvernement dont la gestion de la crise est de plus en plus décriée, à en juger par les derniers sondages. Cela lui permettrait de faire reposer le fardeau des échecs économiques outre-Manche sur les épaules de la banque centrale.

La bonne nouvelle, c’est qu’il ne faudra certainement pas attendre longtemps avant que le marché des changes soit fixé plus précisément sur les intentions de Londres. En effet, le chancelier de l’Echiquier, George Osborne, doit présenter son plan de budget annuel le 20 mars prochain. Il est donc probable que tout changement des attributions de politique monétaire de la BoE soit annoncé à ce moment-là, pour laisser le champ libre au gouverneur Carney qui doit prendre les rênes de l’institution cet été.

 

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