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Est-ce que la faillite de la Grèce serait vraiment une catastrophe?

Depuis le début de la crise de la dette il y a près de quatre ans, dix neuf Sommets des Etats membres ont été nécessaires pour éteindre l’incendie européen. La création du MESF et du FESF ont permis grâce a leurs interventions que trois pays, dont la Grèce, évitent la faillite de justesse...seulement, pour combien de temps?

Avec un taux d’emprunt à 10 ans au 1er juillet 2012 de 26.11%, la situation grecque est de plus en plus grave: sous perfusion de la part de l’Union Européenne et du FMI, le pays peine à faire face aux efforts exigés en contrepartie de l’aide. Pire, l’argent prêté à Athènes ne sert qu’à payer les intérêts de ses emprunts.. ainsi les experts tablent désormais presque tous sur un défaut du pays et son retour à la drachme.

Une faillite de la Grèce et sa sortie de l’Union monétaire ne sont désormais plus exclues et auraient des conséquences désastreuses. D’un point de vue politique, la Grèce ne peut pas sortir de l’euro car aucune sortie ni expulsion de la zone euro n’est possible selon le traité de Lisbonne. D’autre part, sa faillite réintroduirait son ancienne monnaie nationale, avec à la clé une très forte dévaluation par rapport à l’euro. Un bon point pour les exportations du pays mais ses autres conséquences seraient désastreuses car la dette, contractée par l’Etat, les entreprises et les ménages grecs l’a été en euros. Ceux-ci devraient donc être remboursés dans une monnaie dévalorisée, ce qui augmenterait d’autant la charge. Au final, sa faillite entrainerait chute du pouvoir d’achat, récession, taux prohibitifs sur le marché de la dette, ainsi qu’une inflation galopante notamment en raison du prix des produits importés qui vont flamber.

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Depuis le début de la crise de la dette il y a près de quatre ans, dix neuf Sommets des Etats membres ont été nécessaires pour éteindre l’incendie européen. La création du MESF et du FESF ont permis grâce a leurs interventions que trois pays, dont la Grèce, évitent la faillite de justesse…seulement, pour combien de temps?

Avec un taux d’emprunt à 10 ans au 1er juillet 2012 de 26.11%, la situation grecque est de plus en plus grave: sous perfusion de la part de l’Union Européenne et du FMI, le pays peine à faire face aux efforts exigés en contrepartie de l’aide. Pire, l’argent prêté à Athènes ne sert qu’à payer les intérêts de ses emprunts.. ainsi les experts tablent désormais presque tous sur un défaut du pays et son retour à la drachme.

Une faillite de la Grèce et sa sortie de l’Union monétaire ne sont désormais plus exclues et auraient des conséquences désastreuses. D’un point de vue politique, la Grèce ne peut pas sortir de l’euro car aucune sortie ni expulsion de la zone euro n’est possible selon le traité de Lisbonne. D’autre part, sa faillite réintroduirait son ancienne monnaie nationale, avec à la clé une très forte dévaluation par rapport à l’euro. Un bon point pour les exportations du pays mais ses autres conséquences seraient désastreuses car la dette, contractée par l’Etat, les entreprises et les ménages grecs l’a été en euros. Ceux-ci devraient donc être remboursés dans une monnaie dévalorisée, ce qui augmenterait d’autant la charge. Au final, sa faillite entrainerait chute du pouvoir d’achat, récession, taux prohibitifs sur le marché de la dette, ainsi qu’une inflation galopante notamment en raison du prix des produits importés qui vont flamber.

Pour les banques et les pays voisins une faillite constituerait l’incapacité du pays à rembourser sa dette, signifiant des pertes gigantesques pour les banques grecques qui en détiennent une grande partie. Elles devraient être nationalisées pour être sauvées. Et les répercutions seront d’autant plus importantes sur les banques et compagnies d’assurance des pays détenteurs de “papier” grec. Elles devront être recapitalisées, et le taux de change de l’euro chuterait.

Ainsi, le prix à payer serait très lourd: le seul coût direct pour les créanciers d’Athènes s’élèverait à 350 milliards d’euros, dont 55 milliards pour la France. Le coût indirect se traduirait par une flambée générale des taux d’intérêt d’où une envolée de la dette. Dans le sillage de la Grèce d’autres pays budgétairement fragiles comme le Portugal pourraient suivre son chemin provoquant un réel éclatement de la zone euro. Même en faillite, la Grèce aurait encore besoin d’une aide financière importante car la drachme ne serait pas immédiatement acceptée comme moyen de paiement hors du pays. La Grèce aurait donc besoin de l’aide de l’UE ou du Fonds monétaire international (FMI) pour régler ses importations d’aliments, de médicaments et d’énergie, ainsi que pour recapitaliser son système bancaire. Les citoyens des pays créditeurs seraient encore plus en colère lorsqu’ils constateraient que leurs impôts continuent d’être envoyés à la Grèce même après sa faillite.

Pourtant, la crise grecque n’est pas une exception. Au cours de l’histoire, nombre d’Etats ont déjà plusieurs fois fait défaut sur leur dette. La décennie 2000 où les Etats ont honoré d’une manière générale leurs obligations est une exception car en effet les défauts en série restent la norme. La quasi-totalité des pays ont déjà fait défaut sur leur dette au moins une fois au cours de leur phase d’émergence. La Grèce a fait faillite six fois précedemment mais elle reste un pays à risque. C’est le pays qui a passé le plus de temps en situation de défaut ou de rééchelonnement de sa dette, soit la moitié de son existence depuis son indépendance en 1830!

Même si le pays ne représente que 2% du PIB de l’Union Européenne, la faillite probable de la Grèce apparait comme une catastrophe financière qu’il faut absolument éviter. Ceux qui sous-estiment le mélange explosif que forment les coûts de sauvetage accrus et le ressac géopolitique qui suivrait une défaillance désordonnée de la Grèce et sa sortie de la zone euro le font à leurs risques et périls. Si malgré tout celle-ci restait inévitable, il faudrait alors l’encadrer et non pas la subir. En passant des échanges négociés avec les créanciers privés, banques et fonds d’investissements, de façon à éviter une sortie de l’Union Européenne.

 

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