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Fischer, artisan de la reprise israélienne

Premier pays à avoir relevé ses taux d’intérêt à la fin de l’été, Israël prévoit une croissance de 3,5% en 2010, soit quasiment un retour à la normal puisque la croissance fut de 4% en 2008. Pour de nombreux observateurs, la réussite israélienne en cette période de crise est largement due au gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer.
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Premier pays à avoir relevé ses taux d’intérêt à la fin de l’été, Israël prévoit une croissance de 3,5% en 2010, soit quasiment un retour à la normal puisque la croissance fut de 4% en 2008. Pour de nombreux observateurs, la réussite israélienne en cette période de crise est largement due au gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer.

Agé de 66 ans, il est à la tête de la banque centrale depuis 2005, lorsque l’actuel Premier ministre, alors ministre des Finances, l’a nommé. Auparavant, il a poursuivi une carrière à l’international notamment en tant que numéro 2 du FMI de 1994 à 2001 puis en tant que vice-président de Citigroup. Outre la sortie de crise rapide d’Israël, l’une de ses réussites est l’entrée en 2010 du pays dans l’OCDE. Avec un tel CV, sa reconduction pour un second mandat dans quelques semaines par Benyamin Nétanyahou ne fait pas de doute.

Suivant la stratégie de la Fed, la banque centrale israélienne a baissé très tôt ses taux d’intérêt, dès mars 2008. De plus, à l’instar de la BNS, la banque d’Israël est intervenue massivement sur le marché des changes, rompant ainsi avec la politique de libre fluctuation des changes adoptée depuis près de dix ans par le pays. L’objectif de la banque centrale était d’éviter que le pays ne s’enfonce dans la récession avec un shekel fort. Sachant que l’économie du pays est tournée vers les exportations, une telle situation aurait rendu une reprise nettement plus compliquée. Heureusement, ces interventions ont permis au dollar de s’affaiblir face au shekel, le billet vert retrouvant dès 2009 un taux de change à peu près normal. Comme l’a souligné le ministre des Finances israélien Yuval Steinitz dans une interview pour un journal français,  « la faiblesse du dollar américain vis-à-vis du shekel, loin de nous handicaper, nous a rendu service. Nos entreprises high-tech, fabriquent des composants pour Google, Intel, Motorola, IBM, dont les marchés ont augmenté grâce à la baisse du dollar ».

Cependant, les interventions massives de la banque centrale sur le forex ne sont pas seulement responsables du miracle israélien. D’ailleurs, de nombreux économistes soulignent les limites de ces interventions. L’exemple de la BNS est d’ailleurs flagrant en la matière. Il convient de souligner que la reprise si rapide de l’économie israélienne est aussi due à la stratégie inédite du gouvernement qui, contrairement à la zone euro, n’a pas cédé aux appels de la relance. En effet, au lieu de distribuer de l’argent pour soutenir la demande des entreprises et des ménages, le gouvernement a simplement donné de l’argent pour la recherche des entreprises. Sachant qu’Israël dépense officiellement 5% de son PNB dans la recherche (qui ne comprend pas la recherche militaire), ces investissements ont perdu à l’économie israélienne de conserver sa compétitivité en développant de nouvelles technologies toujours plus avancées notamment dans le secteur des logiciels, des technologies environnementales ou de l’aéronautique.

Le rôle de la banque centrale est évidemment indéniable dans la reprise de l’activité économique en Israël, notamment dans la fixation du taux d’intérêt. Toutefois, c’est surtout la politique économique du gouvernement, qui a décidé de miser sur la recherche, qui est à l’origine de la sortie de crise si rapide du pays. Contrairement à l’Europe, qui a misé sur la demande et une politique de grands travaux qui n’en est pas dans les faits une, Israël a parié sur les hautes technologies, un pari qui semble judicieux.

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