L’évolution très erratique du marché des changes en début de semaine l’a prouvé, la Grèce est très loin d’être sortie d’affaire.
Dans une note commentant la situation du pays hellénique dans la foulée des élections législatives du 17 juin, deux analystes de Goldman Sachs, Themos Fiotakis et Huw Pill, ont résumé parfaitement, en un seul paragraphe, ce qui se passe en Grèce:
“Dans l’ensemble, la Grèce reste une source d’incertitude en raison de sa dynamique macro-économique. Le pays est en train de subir des pressions économiques extrêmes qui vont bien au-delà de l’austérité; l’incertitude prolongée a conduit à une suppression durable de la confiance des investisseurs et des ménages et à un effondrement du crédit, qui a pressurisé le secteur privé, créant au passage des pénuries d’approvisionnement et a contribué à un manque d’efforts d’investissement ou de privatisation, à un chômage structurel très élevé et à une inflation persistante. A moins que l’incertitude ne soit levée sur la Grèce, les solutions modérées seront sujettes à la marginalisation, alors que les opinions extrêmes et populistes pourraient devenir de plus en plus répandues.”
Il n’y a rien à ajouter….