Le dollar est tombé face aux principales devises, surtout l’euro, vendredi dans le contexte de signes positifs pour la Grèce, qui devrait recevoir une aide internationale, peut-être même déjà aujourd’hui ou demain. Le mécanisme d’aide a été finalisé en tout cas vendredi.
L’optimisme économique s’est encore amélioré vendredi suite aux bons chiffres économiques publiés aux Etats-Unis. Le S&P500 a pris 7.93 point au niveau 1’194.37, ce qui représente sa sixième semaine de hausse consécutive.
L’or est de son côté monté à son plus haut niveau depuis le mois de décembre dernier, au niveau de 1160.90 dollars l’once.
Sur le marché des devises, le Yen a enregistré des gains, alors que la Livre sterling a cassé sa résistance au niveau de 1.53, soutenue par l’inflation des prix à la production. Le dollar australien a poursuit sa hausse alors que le dollar canadien était en légère baisse suite à la déception qu’ont engendré les derniers chiffres du chômage, moins bons que prévus.
La paire EUR/USD a donc poursuit sa hausse suite aux rumeurs selon lesquelles l’UE allait soutenir la Grèce. Le Président français Nicolas Sarkozy a dit qu’un accord sur un plan de soutien a été trouvé et que l’UE est prête pour l’activer à chaque instant pour venir en aide à la Grèce. Ceci dit, la paire n’a pas beaucoup réagi à l’annonce de Fitch, qui a rétrogradé la note de la Grèce de BBB+ à BBB- avec une perspective négative.
Techniquement, l’EUR/USD est remonté près de la résistance supérieure à 1.3500. Si on remontait encore un peu, au-dessus de 1.3550, on pourrait peut-être retrouver une tendance haussière, mais il est encore trop tôt pour se prononcer à ce sujet.
Aux Etats-Unis, les inventaires ont grandi en février pour le deuxième mois consécutif, et à un rythme plus élevé que prévu, de 0.6% en rythme mensuel à 393.5 milliards d’USD, après une hausse de 0.1% pour janvier, elle aussi révisée à la hausse. Ce chiffre est important car il tend à montrer que la croissance est stable et pourra perdurer dans le temps.
Au Canada, le chômage a moins reculé que ce qui était espéré, de 17’900 emplois en mars, ce qui représente tout de même le sixième gain en huit mois. Le taux de chômage est resté inchangé à 8.2%.
En Allemagne, les exportations sont montées plus que prévu au rythme de 5.1% en février, la cinquième hausse en six mois et la plus importante depuis juin 2009. Les importations sont elles aussi en hausse pour le troisième mois consécutif de 0.2% en rythme mensuel et de 4.2% en rythme annuel.
En Angleterre, l’inflation pour les producteurs a augmenté à un rythme plus élevé que prévu, alors que l’indice PPI output a augmenté de 0.9% en rythme mensuel, pour le treizième mois consécutif, et la hausse la plus importante depuis mais 2008.
En Asie, le Gouverneur de la Banque de Corée du Sud, Choongsoo Kim, a laissé le taux à un niveau inchangé de 2.00%, ajoutant que l’inflation pourrait accélérer durant la seconde partie de l’année.
La Banque centrale a annoncé vouloir maintenir sa politique accommodante pour l’instant de manière à soutenir la tendance à la reprise dans l’activité économique, en prenant en considération les conditions générales économiques et financières, à la fois localement et du point de vue international.
N’oubliez pas vos stops!