Le mouvement de défiance vis-à-vis de la Grèce continue, poussant à la hausse les taux des obligations d’Etat grecques à 10 ans au-dessus de 8,5%.
Suite à l’appel de la Grèce à l’aide internationale pour éviter la faillite, les taux étaient légèrement retombés en dessous de 8%.
Cependant, face aux propos discordants venant de certains pays membres de l’UE, notamment de l’Allemagne, l’inquiétude a repris de plus belle, poussant à la hausse les taux des obligations grecques. En effet, Angela Merkel, bien qu’elle se soit félicitée de l’appel d’Athènes, a laissé entendre que l’aide ne sera pas immédiate et qu’elle ne serait activée que si «la stabilité de l’euro dans son ensemble » est menacée.