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La fuite des financiers anglais et la chute de Londres

La dernière brillante idée des leaders européens est de taxer les bonus des vilains banquiers et des vilains financiers qui gagnent de l’argent. Ils espèrent ainsi remplir les poches de leurs Etats en état de quasi-faillite, « moraliser le capitalisme » et se dédouaner des milliards qu’ils ont injecté dans le système bancaire et financier depuis la crise de 2008. En Angleterre, le Ministre des Finances, appelé là-bas le Chancelier de l’Echiquier, Alistair Darling, veut imposer un impôt spécial de 50% sur les bonus des banquiers au-delà du seuil de 25'000 GBP , soit près de 28'000 EUR.

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La dernière brillante idée des leaders européens est de taxer les bonus des vilains banquiers et des vilains financiers qui gagnent de l’argent. Ils espèrent ainsi remplir les poches de leurs Etats en état de quasi-faillite, « moraliser le capitalisme » et se dédouaner des milliards qu’ils ont injecté dans le système bancaire et financier depuis la crise de 2008. En Angleterre, le Ministre des Finances, appelé là-bas le Chancelier de l’Echiquier, Alistair Darling, veut imposer un impôt spécial de 50% sur les bonus des banquiers au-delà du seuil de 25’000 GBP , soit près de 28’000 EUR.

Selon le « Times » de Londres de ce dimanche, le résultat de cette mesure, ainsi d’ailleurs que d’autres mesures de ce genre, ne s’est pas fait attendre : on assiste à un début de panique au sein du monde financier londonien, accompagné par la fuite des banquiers vers des cieux plus cléments du point de vue fiscal et de la régulation. La nouvelle politique anti-business du Gouvernement de Sa Majesté fait donc le bonheur des paradis fiscaux avoisinants le Royaume-Uni : Jersey, Guernsey, l’Ile de Man ou encore les Iles Vierges britanniques, dans les Caraïbes. Ces endroits ont l’avantage d’être anglophones, stables et avec un système juridique qui marche très bien. 

Le phénomène est très loin d’être négligeable : le nombre de directeurs d’entreprises financières britanniques qui vivent désormais dans l’un de ces paradis fiscaux, où ils ont délocalisé leur entreprise, est passé en un an d’environ 500 à plus de 6’700, soit un multiple de plus de 13 ! Il va sans dire que toutes ces entreprises ne paient plus que des impôts très légers : 10% sur les entreprises et encore 20% d’impôt sur le revenu à Jersey, pas d’impôt sur les gains de capitaux, sur les héritages, sur la fortune et presque rien sur les propriétés. Jersey ne s’y est d’ailleurs pas trompé : elle a créé une société, du nom de « Jersey Finance », dont l’objectif est de faire de la publicité pour l’île et d’attirer les professionnels du monde de la finance, sur le thème de la faible imposition.

Dans ces conditions, on comprend aisément qu’en comparant ce régime fiscal avec l’accroissement massif du poids fiscal anglais et d’autres pays européens, les banquiers et autres financiers européens n’aient pas envie d’être les vaches à traire des budgets nationaux, endettés jusqu’au cou. Le problème pour les grands pays de la finance, au premier rang desquels le Royaume Uni, est qu’un approfondissement de ce phénomène, qui risque de pousser également à la création de nouveaux paradis fiscaux, limitera encore les rentrées fiscales en faisant fuir vers l’étranger les sociétés financières, à forte valeur ajoutée. Cela engendrera une grave perte de rentrées fiscales et risque de porter préjudice à long terme à la santé de l’économie nationale et au développement de ce secteur vital. Encore une preuve que des impôts exagérément élevés ne rapportent pas plus d’argent aux Etats et portent atteinte à leur compétitivité.

Par ailleurs, ce phénomène de délocalisation financière ne se limite pas aux paradis fiscaux : la Russie, la Suisse, les Etats-Unis et d’autres pays encore font tout ce qu’ils peuvent pour attirer les banquiers londoniens, mettant en péril un modèle vieux de plus d’un siècle et qui est basé sur une fiscalité et un cadre régulateur raisonnable, stable et léger.

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