Comme nous l’avions anticipé hier, le dollar a terminé la semaine sur une note plus positive qu’il ne l’avait commencé. En effet, poussée à la hausse sur le marché des changes par les résultats meilleurs que prévu des principales banques américaines, la devise américaine s’est inscrite en ce vendredi après midi en hausse face à la monnaie unique européenne, à la livre sterling, au yen et au franc suisse. La livre sterling a notamment repassé sous le seuil symbolique des deux dollars tandis que l’euro a reculé à 1,5831 dollar contre 1,5850 dollar jeudi soir.
Alors que les cambistes restaient toujours fébriles ce matin, dans l’attente des résultats de la banque américaine Citigroup, ils ont été largement rassurés en apprenant qu’en dépit d’une lourde dette s’élevant à au moins 2,495 milliards de dollars, les résultats au deuxième semestre de la banque ont été moins mauvais que prévu.
Après une semaine au cours de laquelle le dollar a connu de violents mouvements de balancier face à la devise de la zone euro, les marchés se sont un peu calmés en ce dernier jour de la semaine.
Les traders ont notamment été attentifs à l’interview de Jean Claude Trichet, gouverneur de la BCE, dans le Figaro au cours de laquelle il a tenu un discours plutôt traditionnel soutenant que le préalable à la croissance était le contrôle de l’inflation. Ce discours s’est inscrit dans la droite ligne des discours qu’il a pu tenir auparavant. Il tombait d’une certaine manière à point car c’est aujourd’hui que les prix à la production en Allemagne ont été publiés, enregistrant un bond de 6,7% en un an, ce qui a eu pour effet de raviver les pressions inflationnistes dans la zone euro.