La crise de la dette souveraine dans la zone euro n’est certainement pas la seule raison qui pousse les tchèques à refuser massivement l’entrée dans l’euro. Membre de l’UE depuis 2004, le pays a pour l’instant toujours refusé de fixer de date pour l’abandon de la couronne tchèque.
Selon l’institut de sondages CVVM, 55% des tchèques sont opposés à l’introduction de l’euro. Depuis, la classe politique s’est largement mise à l’unisson. Pour l’eurosceptique président Klaus, l’exercice n’a pas été difficile. Ce dernier s’est toujours opposé à l’abandon de la couronne tchèque, rappelant d’ailleurs hier que ni le Parlement ni la banque centrale ne sont disposés à entrer dans l’euro.