Les tensions dans l’Eurozone se poursuivent.
Les obligations étaient en baisse hier, dans le contexte des problèmes de la Grèce et du Portugal. Il semble que les marchés n’aient pas été impressionnés par l’accord, prudent et conditionnel, donné par la Commission européenne au plan de stabilité de la Grèce.
Le gouvernement d’Athènes s’est engagé à ramener son déficit sous le seuil des 3% à l’horizon 2012.
Comme nous le mentionnions hier, le plan du gouvernement grec s’occupe plus des entrées que des dépenses, ce qui a poussé la Commission à estimer que d’autres mesures d’économies devraient être envisagées. Tout cela n’est pas positif pour l’Euro.
Sur le front de la paire EUR/USD, le sentiment a changé hier au cours de la session. Pendant la matinée, la paire était encore sur son envolée de ces derniers jours et repartait au-dessus des 1.40, soutenue par le marché actions. Plus tard dans la journée, la monnaie unique européenne est retournée sous ce seuil psychologique et se traite actuellement vers les 1.383. La nervosité des marchés devant la situation en Grèce, en Espagne et au Portugal en est évidemment la cause. Dans ce contexte, la tendance négative de ces dernières semaines sur l’EUR/USD se poursuit.
Mercredi, les actions européennes ont terminé un court rallye de deux jours suite à des nouvelles économiques décevantes. Le Dow Jones a clôturé en baisse de 0.26% et le S&P500 a baissé de 0.55%, à la suite des actions du secteur financier.
Ce matin, les marchés asiatiques ont aussi fermé en baisse après de mauvaises nouvelles en provenance de l’Australie et de la Nouvelle Zélande.
Le Président américain Barack Obama s’est engagé à être beaucoup plus dur avec la Chine sur les questions de commerce et de devises pour s’assurer que les biens américains ne soient pas en face d’un désavantage compétitif. Ces déclarations s’ajoutent aux autres problèmes existants entre les deux pays.
La Banque centrale de Norvège a décidé hier de garder ses taux d’intérêts au niveau de 1.75%, sans changement, mais a dit qu’une hausse du taux était envisageable, soit en mars, soit en mai.
En Roumanie, la banque centrale a quant à elle baissé son taux d’intérêts de 0.50%, au niveau de 7.00%, son plus bas niveau depuis plus de deux ans, dans l’objectif de soutenir l’économie nationale, fortement éprouvée par la crise.
En Nouvelle-Zélande, le taux de chômage a touché son niveau le plus haut depuis une dizaine d’années. C’est une mauvaise surprise, qui a poussé le NZD à son niveau le plus bas depuis plus de 4 mois.
Le pétrole brut est reparti à la baisse, au niveau de 76.3 USD un baril, après un rapport montrant que les réserves américaines de pétrole étaient plus importantes que prévu.
Aujourd’hui, on attend surtout les décisions de la BCE et de la BoE concernant le taux d’intérêts. Au-delà des décisions elles-mêmes, il sera intéressant de voir quels commentaires y seront attachés.
N’oubliez pas vos stops!