A la Bourse de Francfort, l’action Yahoo (YHOO.F) était en très forte progression ce matin, avec une hausse de plus de 11% après le renvoi de l’actuel PDG du groupe, Carol Bartz, par le Conseil d’administration hier, par un simple coup de téléphone. D’ici à ce que le groupe se dote d’un nouveau patron, Carol Bartz sera remplacée à titre temporaire par Tim Morse, l’actuel directeur financier de Yahoo.
Les marchés attendent désormais l’ouverture de Wall Street à 14h30, heure française. Une hausse de l’action du groupe au NASDAQ semble déjà prévisible. C’est par conséquent le bon moment pour vendre en retirant des gains substantiels.
Hier, dans les échanges en cotations post-séance, juste après cette annonce, l’action Yahoo avait déjà connu un bond de 6.5%, les investisseurs saluant le départ de celle qui, en l’espace de deux ans et demi, a réussi à relever les comptes en mettant en oeuvre un plan de réduction des coûts mais sans parvenir pour autant à redynamiser le moteur de recherche et à faire croître les revenus publicitaires.
L’ère Bartz fut particulièrement peu apprécié des actionnaires du groupe dont les actions n’ont quasiment pas évolué en l’espace de deux ans et demi. Lors de l’entrée en fonction de Carol Bartz, le 13 janvier 2009, l’action du groupe était à 12.10 dollars tandis qu’hier, avant l’annonce de son départ, l’action évoluait à 12.91 dollars, en baisse de 6%. Sur la même période, le Dow Jones a de son côté augmenté de plus de 23%, soulignant la contre-performance boursière du groupe dont les revenus ont également beaucoup diminué de 2009 à 2010 et qui fait face à de mauvaises prévisions pour cette année.
Il semble désormais loin le temps où l’action Yahoo s’échangeait à 40 dollars, en 2005. Depuis, il y a eu la crise de 2008, qui a fait plongé l’action à 9 dollars, et le difficile redressement du groupe qui ne s’est pas concrétisé en bourse alors que ses principaux concurrents, comme Google, réussissent à innover et à s’adapter à la seconde vague des nouvelles technologies, les réseaux sociaux.
Le principal défi du successeur de Carol Bartz sera de concentrer les forces vives de Yahoo sur l’innovation et l’adaptation à l’évolution du marché des nouvelles technologies. Il part avec un atout, un groupe qui a été assaini financièrement par Carol Bartz.
A la Bourse de Francfort, l’action Yahoo (YHOO.F) était en très forte progression ce matin, avec une hausse de plus de 11% à midi, heure de Paris, après le renvoi de l’actuel PDG du groupe, Carol Bartz, par le Conseil d’administration hier, par un simple coup de téléphone. D’ici à ce que le groupe se dote d’un nouveau patron, Carol Bartz sera remplacée à titre temporaire par Tim Morse, l’actuel directeur financier de Yahoo.
Les marchés attendent désormais l’ouverture de Wall Street à 14h30, heure française. Une hausse de l’action du groupe au NASDAQ semble déjà prévisible. C’est par conséquent le bon moment pour vendre en retirant des gains substantiels.
Hier, dans les échanges en cotations post-séance, juste après cette annonce, l’action Yahoo avait déjà connu un bond de 6.5%, les investisseurs saluant le départ de celle qui, en l’espace de deux ans et demi, a réussi à relever les comptes en mettant en oeuvre un plan de réduction des coûts mais sans parvenir pour autant à redynamiser le moteur de recherche et à faire croître les revenus publicitaires.
L’ère Bartz fut particulièrement peu apprécié des actionnaires du groupe dont les actions n’ont quasiment pas évolué en l’espace de deux ans et demi. Lors de l’entrée en fonction de Carol Bartz, le 13 janvier 2009, l’action du groupe était à 12.10 dollars tandis qu’hier, avant l’annonce de son départ, l’action évoluait à 12.91 dollars, en baisse de 6%. Sur la même période, le Dow Jones a de son côté augmenté de plus de 23%, soulignant la contre-performance boursière du groupe dont les revenus ont également beaucoup diminué de 2009 à 2010 et qui fait face à de mauvaises prévisions pour cette année.
Il semble désormais loin le temps où l’action Yahoo s’échangeait à 40 dollars, en 2005. Depuis, il y a eu la crise de 2008, qui a fait plongé l’action à 9 dollars, et le difficile redressement du groupe qui ne s’est pas concrétisé en bourse alors que ses principaux concurrents, comme Google, réussissent à innover et à s’adapter à la seconde vague des nouvelles technologies, les réseaux sociaux.
Le principal défi du successeur de Carol Bartz sera de concentrer les forces vives de Yahoo sur l’innovation et l’adaptation à l’évolution du marché des nouvelles technologies. Il part avec un atout, un groupe qui a été assaini financièrement par Carol Bartz.