La plus grande divergence de politique monétaire observée au cours de ces décennies est probablement responsable de l’appréciation subite du billet vert et par extension, du déclin dramatique de la monnaie unique européenne.
Le climat défavorable prédit pour l’industrie et l’économie françaises est susceptible de ralentir la progression actuelle du CAC40, et faire obstacle à toute hausse potentielle, tant l’indécision et la nonchalance de la politique monétaire contribuent à l’instabilité générale.
Une anxiété intrinsèque
La France, seconde économie de la zone Euro, a du mal à retrouver ses marques depuis l’extension de la crise de la dette souveraine. La France est considérée de manière notoire, comme une des régions les moins compétitives sur le plan économique parmi ses partenaires de la Zone Euro. Sa conjecture économique est onéreuse et ses règlements de travail problématiques.
Le secteur bancaire a réussi à éviter beaucoup de crises subies par d’autres institutions financières régionales, en raison de prêts improductifs élevés, combinés à des systèmes de prêts irrécouvrables, alors que le pourcentage du total de la numérotation se situe actuellement à 4,30 %, selon les derniers chiffres publiés par la Banque Mondiale. Mis à part un niveau gérable des prêts non perceptibles, la croissance du crédit attribuée à la fois au secteur privé et aux petits consommateurs, a été relativement stable. Toutefois, le chômage reste un domaine que le gouvernement peine à contrôler.
Le taux de chômage national, actuellement situé à 10.60 %, reflète, à bien des égards, la moyenne observée dans l’ensemble de la zone Euro, soit un taux de 10,70 %. Cependant, malgré l’amélioration récente du chômage en zone Euro, le taux français poursuit son aggravation. Malgré les mesures d’austérité, axées sur le budget de l’État, mises en place et les tentatives de relances budgétaires, les fondamentaux économiques ne s’améliorent pas. Cette constatation devient flagrante vis-à-vis de la faiblesse de la croissance du PIB, évaluée à un taux de 0,30 %, seulement, au troisième trimestre, alors que l’économie affiche un taux d’expansion annualisée de 1,10 %.
Le gouvernement planche sur l’élaboration de réformes visant à restructurer l’économie du travail et à accroître la compétitivité mondiale, ceci dit, ces mesures ne sont encore que théoriques et sont loin de pouvoir être mises en œuvre. Jusqu’à ce que des stratégies de relance budgétaire adéquates soient introduites parallèlement à la réorganisation de la réglementation des activités commerciales, la croissance sera certainement dans l’incapacité de passer à la vitesse supérieure.
Du point de vue du CAC 40, les mauvais présages économiques continuent à jeter de l’ombre sur la conjoncture des sociétés cotées en bourse. Avec un ratio prix-revenu de 21,7, le CAC 40 semble être relativement surévalué. Un rendement annuel de 7,36 % est certes considérable, mais à bien des égards, il reflète le fait que l’Euro a perdu près de -10.46 % de sa valeur durant cette même période, entrainant dans sa chute, l’ensemble des actions européens. Cette dévalorisation, à priori négative, exerce toutefois une force d’attraction considérable sur les investisseurs étrangers opportunistes, même si le principal index boursier français va poursuivre sa corrélation avec la prévalue de la conjoncture économique, en vue d’une longue période de tendance anémique.
Des perspectives revues à la baisse, malgré des signes imprécis.
Malgré l’amélioration appréciable du CAC 40, relativement au niveau peu réjouissant du mois de décembre, des risques de baisses substantielles planent encore autour de l’indice et menacent de barrer la voie à toute progression des contrats à terme fixés pour mars. Les moyennes mobiles basées sur 50 jours et sur 200 jours sont à la baisse et tout en demeurant supérieures aux prix actuels, elles peuvent faire office de niveaux de résistance assez robustes pour refouler toute éventualité de gains. Il y a de forte chance pour que le CAC 40 surmonte ces niveaux, ce qui pourrait être interprété comme un signe haussier et un renversement de tendance positive. Toutefois, la configuration montrant une courbe de moyenne mobile plus courte qui traverse la moyenne mobile à long terme du haut vers le bas, est communément considérée comme une « Death Cross » en raison de son impact sur le prix de l’action. Le « Crossover Back » en septembre est habituellement accompagné par des pertes substantielles et fait office d’indication « hyper-bearish ».
Conscient de l’importance des facteurs fondamentaux et techniques, les traders cherchent à se reporter au CAC 40, lui-même basé sur l’élan dans la zone Euro. De cette manière, ces derniers prennent des positions basées sur les tendances directionnelles des moyennes mobiles, tant à court qu’à long terme. Tout gain substantiel soutenu décroché par le CAC 40, va dépasser les moyennes mobiles et en ligne avec le RSI dominant, la tendance pourrait contribuer à de nouveaux élans de l’index, propulsant le CAC 40 vers des sommets historiques.