Les marchés financiers ont hier porté un regard très attentif sur les téléconférences des représentants du G20 puis des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7. Dans le premier cas, aucune mesure ne fut prise mais un soutien clairement affiché au Japon fut de rigueur. Dans le deuxième cas, une action concertée de plusieurs banques centrales fut décidée alors que quelques heures auparavant, le gouvernement nippon affirmait qu’aucune intervention du genre n’était d’actualité.
Habituellement promptes à dégrader les pays en difficultés, les principales agences de notation financière mondiales ont été plutôt discrètes depuis le tremblement de terre au Japon. Toutes ont tenu des discours rassurants sur la capacité du pays à surmonter la crise, écartant pour le moment une dégradation de la note souveraine qui pourrait avoir des effets négatifs sur la marge de manoeuvre du gouvernement en cette période de reconstruction.
Les points clés de la séance du 18 mars 2011
Aujourd’hui, la session risque de réserver peu de surprises avec aucun indicateur majeur attendu. Les cambistes devront se contenter d’indicateurs secondaires comme les prix à la production dans la zone euro et aussi l’indice des prix à la consommation au Canada. Ce dernier indicateur ne devrait pas vraiment avoir d’impact sur le taux de change du dollar canadien dont l’évolution dépend nettement plus des prix du baril de pétrole.
Ainsi, la fin de semaine devrait être encore marquée par une forte volatilité liée aux évènements au Japon. Au fur à mesure, la crise s’estompe ce qui devrait permettre un rétablissement du marché. La rédaction de forex.fr, contrairement à d’autres sites de conseil en trading, n’incite aucunement ses lecteurs à liquider leurs positions en raison de la crise nucléaire. La volatilité actuelle est gérable à condition de bien mettre ses stop-loss.