Hier encore, les évènements au Japon ont continué d’avoir un impact très important sur l’évolution du marché des changes. Nombreux sont les investisseurs qui se replient stratégiquement sur les valeurs refuge, le yen et le franc suisse, alors que l’incertitude demeure sur l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima.
Dans ce contexte, le franc suisse a atteint des records face au billet vert mais surtout le yen a atteint un plus haut depuis près de seize ans face à la devise américaine, à 80 yens pour un dollar. Les traders parient sur des rapatriements massifs d’actifs japonais à l’étranger afin de reconstruire le pays ce qui pousse à la hausse la monnaie nippone.
Les stratégies de carry trade étant en perte de vitesse, le yen a également repris beaucoup de terrain face au dollar australien qui a chuté de 1.5% face au yen en l’espace d’une seule séance. Dans ce contexte, il est fort probable que la Banque du Japon soit incité dans les prochains jours à intervenir directement sur le marché des changes, ce qui serait une première depuis septembre dernier.
Dans la zone euro, la situation s’est un peu dégradé mais les préoccupations japonaises n’ont pas encore ébranlé la monnaie unique. L’euro a perdu près de 100 pips face au dollar en l’espace d’une séance hier sous l’effet de la dégradation de la note souveraine du Portugal. Cette dégradation par l’agence Moody’s a pris de court les marchés et a considérablement pesé sur l’issue de l’émission obligataire portugaise d’hier. Lisbonne a immédiatement réagi à cette dégradation en la jugeant prématurée. En effet, il y a à peine deux jours, les marchés financiers et les agences se félicitaient encore des récentes mesures prises par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro pour faire face aux difficultés financières des pays membres. Situation assez paradoxale qui rappelle que la crise souveraine reste un fardeau pour la monnaie unique européenne.
Les perspectives pour la séance du 17 mars 2011
Aujourd’hui, l’actualité japonaise aura encore un poids important sur l’évolution des marchés financiers et surtout des indices boursiers. Au niveau du calendrier économique, la séance sera essentiellement américaine avec plusieurs indicateurs, notamment les demandes hebdomadaires d’allocation chômage, l’IPC et l’indice Fed Philadelphie. Toutefois, il semble probable que ces indicateurs aient un impact relativement faible sur le dollar. Il conviendra enfin d’être attentif à une éventuelle intervention de la BoJ afin de limiter l’appréciation du yen. Tendance haussière pour aujourd’hui pour le franc suisse et le yen. L’euro pourrait limiter les pertes.
Hier encore, les évènements au Japon ont continué d’avoir un impact très important sur l’évolution du marché des changes. Nombreux sont les investisseurs qui se replient stratégiquement sur les valeurs refuge, le yen et le franc suisse, alors que l’incertitude demeure sur l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima.
Dans ce contexte, le franc suisse a atteint des records face au billet vert mais surtout le yen a atteint un plus haut depuis près de seize ans face à la devise américaine, à 80 yens pour un dollar. Les traders parient sur des rapatriements massifs d’actifs japonais à l’étranger afin de reconstruire le pays ce qui pousse à la hausse la monnaie nippone.
Les stratégies de carry trade étant en perte de vitesse, le yen a également repris beaucoup de terrain face au dollar australien qui a chuté de 1.5% face au yen en l’espace d’une seule séance. Dans ce contexte, il est fort probable que la Banque du Japon soit incité dans les prochains jours à intervenir directement sur le marché des changes, ce qui serait une première depuis septembre dernier.
Dans la zone euro, la situation s’est un peu dégradé mais les préoccupations japonaises n’ont pas encore ébranlé la monnaie unique. L’euro a perdu près de 100 pips face au dollar en l’espace d’une séance hier sous l’effet de la dégradation de la note souveraine du Portugal. Cette dégradation par l’agence Moody’s a pris de court les marchés et a considérablement pesé sur l’issue de l’émission obligataire portugaise d’hier. Lisbonne a immédiatement réagi à cette dégradation en la jugeant prématurée. En effet, il y a à peine deux jours, les marchés financiers et les agences se félicitaient encore des récentes mesures prises par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro pour faire face aux difficultés financières des pays membres. Situation assez paradoxale qui rappelle que la crise souveraine reste un fardeau pour la monnaie unique européenne.
Les perspectives pour la séance du 17 mars 2011
Aujourd’hui, l’actualité japonaise aura encore un poids important sur l’évolution des marchés financiers et surtout des indices boursiers. Au niveau du calendrier économique, la séance sera essentiellement américaine avec plusieurs indicateurs, notamment les demandes hebdomadaires d’allocation chômage, l’IPC et l’indice Fed Philadelphie. Toutefois, il semble probable que ces indicateurs aient un impact relativement faible sur le dollar. Il conviendra enfin d’être attentif à une éventuelle intervention de la BoJ afin de limiter l’appréciation du yen. Tendance haussière pour aujourd’hui pour le franc suisse et le yen. L’euro pourrait limiter les pertes.