Dans la plupart des pays, les banques centrales n’ont pas l’autorisation de financer le gouvernement ou le secteur public car cette création de monnaie ne repose sur rien et nuit à la performance économique et à la bonne gestion des affaires publiques. Selon l’opposition vénézuélienne, la banque centrale n’aurait pas fourni les chiffres liés à la base monétaire afin de dissimuler que l’institution ait financé très largement la société PDVSA. Cette dernière aurait eu besoin, tout au long de 2010, d’injections massives de liquidités qui auraient contribué à faire grimper la dette de la banque centrale largement au-dessus de 4.40 milliards de dollars.
Sous l’impulsion de Chavez, la loi instituant la banque centrale a récemment été réformée, autorisant l’institut monétaire à créer de la monnaie afin d’aider les entreprises publiques. Cette réforme a réellement ouvert la boîte de Pandore dans un pays où la gestion économique est déjà désastreuse. Cela a pour conséquence de créer de la monnaie qui n’est basée strictement sur rien, fragilisant encore un peu plus le bolivar vénézuélien.