Réagissant aux chiffres de l’inflation publiés en Allemagne, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a affirmé que la stabilité des prix n’est pas une question actuelle dans l’euroland, sachant que les risques haussiers sont limités.
Alors que le marché des changes connait une volatilité conséquente, Guy Quaden, gou verneur de la banque centrale belge, a appelé à plus de coopération afin d’endiguer la volatilité excessive sur le Forex et de mettre un terme à la « guerre des devises » qui s’amorce.
En Colombie, les pressions s’accentuent sur la banque centrale en dépit des récentes interventions sur le marché des changes. Dans une lettre ouverte au gouvernement et à la banque centrale publiée dans les journaux du pays, plusieurs industriels appellent à plus d’action afin d’endiguer la hausse du peso qui a gagné près de 13% depuis janvier face au billet vert. La banque centrale a annoncé en septembre qu’elle va acheter pendant au moins quatre mois 20 millions de dollars quotidiennement afin de freiner l’appréciation du peso colombien. Cette mesure n’a pas eu l’effet escompté cependant.
Enfin, en Malaisie, le gouverneur Tan Sri Dr Zeti Akhtar Aziz a affirmé dans une interview accordée à Bloomberg que le pays pourrait envisager une pose dans sa politique de relèvement des taux alors que l’économie mondiale est dans une phase de ralentissement. Cette pause est rendue possible par une très faible inflation dans le pays. Depuis janvier, la banque centrale a relevé à trois reprises ses taux, contribuant selon certains analystes à apprécier le ringgit face au dollar américain, appréciation qui a atteint 10.5%.