Taux d’intérêt au premier plan avec la volonté, selon des sources officielles, de la République Tchèque de maintenir son principal taux inchangé jusqu’au mois de mars prochain au moins, afin que la crise souveraine se décante un peu. Lors de la dernière réunion du conseil d’administration de la banque centrale, le 22 septembre dernier, les sept membres avaient déjà voté, à l’unanimité, en faveur d’un maintien des taux à 0.75%.
A l’inverse, en Inde, de nouvelles rumeurs ont fait état d’un probable relèvement monétaire de 25 points de base, à 8.50%, selon les économistes interrogés par Bloomberg lors de la réunion du Comité de politique monétaire, prévue dans quelques heures. Du fait de ces spéculations, la roupie indienne s’est renforcée hier le plus en deux mois face au dollar américain pour atteindre un plus haut de 49.8450. Décision dans quelques heures.
Par ailleurs, alors que l’Europe piétine pour se mettre d’accord sur des mesures promptes à rétablir la confiance des investisseurs, selon un article du Parisien-Aujourd’hui en France, une petite cellule de crise réunie autour des conseillers de l’Elysée planche sur les mesures à prendre après les sommets de Bruxelles. Du fait d’une révision à la baisse des prévisions de croissance, l’État serait contraint de trouver «au bas mot» 10 milliards d’euros d’économies ou de rentrées fiscales supplémentaires pour boucler le budget 2012 et ainsi respecter l’objectif annoncé aux agences de notations. (Lire “Le gouvernement doit préparer un vrai plan d’austérité“, interview de Christopher Dembik)
Enfin, selon les analystes de BoA Merrill Lynch, les Etats-Unis devraient perdre leur triple A auprès d’une autre grande agence de notation financière d’ici la fin de l’année dans la foulée de la décision prise en ce sens en août par S&P.