Sur le front économique, la séance de vendredi fut plutôt marquée par des indicateurs américains. Ainsi, le moral des consommateurs américains a chute à son plus bas niveau en plus d’un an, à 67.5 en mars, principaement en raison de la hausse importante des prix de l’essence et des produits alimentaires selon l’Université du Michigan. Par ailleurs, la croissance américaine a réservé une bonne surprise au quatrième trimestre, en atteignant 3.1% selon les chiffres définitifs contre une estimation préalable de 2.8%. Les économistes s’attendaient seulement à une performance de 3%.
Dans la zone euro, la masse monétaire M3 a augmenté de 2% en février en rythme annuel, soit une cadence un peu plus rapide qu’en janvier et que le consensus Reuters. Le credit au secteur privé a, quant à lui, progressé de 2.6% contre 2.4% en janvier. Par ailleurs, l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a progressé en mars, dépassant les attentes des experts. La composante relative aux conditions actuelles a ainsi augmenté à 115.4 tandis que l’indice principal était quasiment stagnant.
Enfin, le Premier ministre démissionnaire José Socrates a tenté de rassurer les marchés financiers au cours d’une conférence de presse à Bruxelles en affirmant que son pays n’a “pas besoin” d’un plan de sauvetage international.