Après avoir mis l’accent sur les pays de la Zone Euro, l’agence de notation S&P a mis en garde hier la Russie, affirmant qu’elle pourrait abaisser la note de la dette du pays si les prix du pétrole venaient à chuter et compte tenu du coût financier important des promesses électorales du nouveau président. Ainsi, selon les calculs de l’agence une baisse de 10 dollars du prix du baril pourrait entraîner une baisse des revenus de la Russie équivalent à 1.4% du PIB.
En Zone Euro, les dirigeants courtisent toujours autant la Chine. En est-il ainsi du Premier ministre irlandais qui, en visite à Shanghai, a appelé les industriels chinois à investir dans son pays alors qu’il a frôlé la faillite en 2010 en raison de l’effondrement de son marché immobilier.
A noter enfin que la chancelière Merkel a réaffirmé son souhait de voir la Grèce rester dans l’union monétaire dans une interview télévisée de la BBC diffusée hier. La chancelière a estimé qu’il serait “catastrophique” de permettre à la Grèce de quitter la zone euro, qui s’en trouverait “incroyablement affaiblie“.