Sur le front macroéconomique, la croissance au deuxième trimestre du PIB britannique a été revu à la hausse, ce qui constitue une bonne nouvelle pour la livre sterling. La croissance a ainsi été révisée à 1.2% sur le trimestre et à 1.7% sur l’année selon les données publiées par l’Office des statistiques nationales. Ces chiffres ont largement dépassé les estimations des investisseurs ce qui pourrait donner des ailes à la livre sterling.
Sur le front de l’inflation, les prix à l’importation ont baissé de 0.2% en Allemagne le mois dernier après avoir connu une hausse assez importante en juin, à hauteur de 0.9%. Reuters s’attendait à une baisse de 0.3%. Au Japon, les prix à la consommation ont baissé pour le 17ème mois consécutif, signe que la déflation est durablement installée, autre signe négatif pour les autorités nippones.
Enfin, l’appréciation du yen est surtout le résultat de l’aversion au risque et de la crainte d’une nouvelle récession aux Etats-Unis. Bien que ses propos furent peu médiatisés, le directeur général adjoint du FMI, John Lipsky, a clairement rejeté le scénario d’une nouvelle récession, estimant plutôt que l’économie américaine est en train d’entrer dans une phase de ralentissement économique assez accentué.