L’actualité macro-économique du marché des changes était particulièrement intense hier.
Outre-Manche, la production manufacturière a accusé sa plus forte baisse en près d’un an en février, avec une chute de 0.1% après un recul de 0.3% en janvier. Le consensus tablait sur une hausse de 0.1%. Par ailleurs, la BoE a, sans surprise, laissé son taux directeur inchangé à 0.5% et maintenu le montant total de son programme de rachat d’actifs à 325 milliards de livres sterling.
Dans la zone euro, le pessimisme était au rendez-vous. La production industrielle en Allemagne a reculé de 1.3% en février sur un mois alors que le consensus tablait sur un recul moindre de 0.5%.
De plus, la Grèce a été contrainte une nouvelle fois de repousser la date limite fixée pour l’échange de dettes qu’elle a émises du fait de la désapprobation de certains prêteurs. La nouvelle échéance est fixée au 20 avril.
Enfin, on notera que les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage outre-Atlantique ont poursuivi leur baisse pour atteindre leur niveau le plus bas depuis quatre ans, avec 357 000 demandes déposées dans le pays lors de la dernière semaine de mars. On attend aujourd’hui le rapport mensuel sur l’emploi et le chômage aux Etats-Unis. Le consensus des marchés table sur un maintient du taux de chômage à 8.3% pour le troisième mois consécutif. Il faudra être prudent sur le dollar américain.