Le début de semaine est plutôt calme sur le marché des changes.
Au niveau des indicateurs macroéconomiques, l’indice Sentix de confiance des investisseurs dans la zone euro a chuté à -10.6 en février contre -3.6 en janvier et un consensus à -4.3. Selon Sentix, la baisse de l’indice s’explique essentiellement par les retombées des élections en Italie qui ont provoqué un accroissement de l’aversion au risque chez les investisseurs.
Outre-Manche, une nouvelle mauvaise statistique a été publiée puisque l’indice PMI construction a atteint 46.8 en février contre 48.7 un mois plus tôt, soulignant clairement que la politique monétaire suivie au Royaume-Uni n’est pas teintée de succès. Sans surprise, dans la foulée de cette annonce, la livre sterling a encore plus chuté face au dollar américain.
Par ailleurs, au Japon, on notera que lors de son audition parlementaire, le futur gouverneur Kuroda a déclaré qu’il “fera tout ce qu’il faut” pour mettre un terme à la déflation qui sévit dans l’archipel. En juillet 2012, Mario Draghi avait utilisé la même terminologie, ce qui avait considérablement rassuré les investisseurs. On a ensuite appelé cela le “Draghi Put“. La question est maintenant de savoir s’il y aura un “Kuroda Put”.
Enfin, il faudra faire attention aux développements dans les semaines à venir concernant le marché immobilier chinois. Lors de la séance de lundi, les marchés asiatiques ont dégringolé après que le gouvernement chinois ait annoncé une nouvelle taxe de 20% sur toutes les nouvelles maisons vendues. Cette taxe a pour objectif de réduire la liquidité sur ce marché. Beaucoup d’analystes craignent en effet une bulle immobilière chinoise.