Sur le front macroéconomique, la situation économique en Grèce se dégrade et les maigres prévisions de croissance avivent la probabilité de voir le pays en faillite. Dans 10 ans la dette publique devrait s’élever à 120% du PNB ce qui, malgré le soutien de FMI, met en péril la viabilité économique du pays. Les discussions visant à concrétiser l’aide financière au pays sont relancées.
Du côté des banques centrales, la BCE officialise la baisse de ses taux directeurs à 0.75. Cette mesure de soutien met à l’épreuve la confiance des marchés. Pour le moment le président de la BCE affirme la zone euro n’enregistre pas de fuites de capitaux, ce qui reste plutôt encourageant. Jamais dans l’Histoire de la zone euro le seuil des 1% n’a été enfoncé.
Pour lutter contre les prévisions d’une croissance à la baisse, la banque centrale chinoise a une nouvelle fois diminué ses taux directeur. Les taux d’emprunt bancaires vont s’établir à 6% et la rémunération des dépôts à 3%. La Banque d’Angleterre devrait suivre le mouvement baissier.
Enfin, en Europe, du fait de la crise, la Cnuced prédit un ralentissement des investissements étranger en 2012 et ce en dépit de la forte augmentation constatée jusque-là. En effet, en 2011, les investissements étrangers ont atteint 421 milliards d’euros au total, traduisant une hausse de 11% dans les pays en développement et 21% dans les pays développés, contre 646 en moyenne annuelle pour la période 2005-2007.