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L’Espagne face à la crise sociale, institutionnelle et économique

Hier, le gouvernement espagnol a présenté son projet de budget 2013. Rien de révolutionnaire mais une année placée sous le signe de l'austérité encore une fois pour les espagnols contraints d’assumer les effets des coupes budgétaires sur l’éducation, le gel des salaires et les allocations chômage. L'objectif: atteindre un déficit budgétaire de 4.5% du PIB en 2013 avant un retour dans les clous en 2014 à 3%. Une vision certainement optimiste de la part du gouvernement qui manifestement ne sera pas en mesure de respecter son objectif de déficit pour 2012 à 6.3% et qui semble avoir fait peu de cas du récent rapport mensuel de la Banque d'Espagne soulignant la profonde récession dans laquelle est plongée le pays.

Mais après tout, qui au final peut encore croire aux objectifs de réduction du déficit quand on voit que la Grèce ne réussit jamais à les atteindre. L'important, ce sont les taux à 10 ans du pays qui, au-dessus de 6%, sont intenables et ouvrent la porte à une demande d'aide officielle de Madrid.

Le tout, avec en arrière-plan des problèmes tous aussi épineux les uns que les autres pour un pays qui était il y a encore cinq ans un exemple de réussite pour les désormais célèbres PIIGS.

Parmi les problèmes qui ont récemment ébranlé le succès espagnol, on peut citer la vulnérabilité du secteur bancaire qui lui vient avant tout du taux record de créances douteuses enregistrées. En effet, le secteur financier espagnol a été fortement perturbé par l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, et depuis que les nombreux crédits immobiliers jugés non solvables ont atteint le taux historique de 9.42%, l’Espagne peine à remonter la pente. Madrid a déjà fait appel à un plan d’aide européen pour sauver ses institutions financières. Mais alors que la première tranche d’aide de 30 milliards n’a pas suffi, on estime maintenant à 60 milliards les fonds nécessaires pour sauver les banques espagnoles! L’audit qui doit chiffrer les besoins des banques sera communiqué aujourd'hui.

crise espagne

Hier, le gouvernement espagnol a présenté son projet de budget 2013. Rien de révolutionnaire mais une année placée sous le signe de l’austérité encore une fois pour les espagnols contraints d’assumer les effets des coupes budgétaires sur l’éducation, le gel des salaires et les allocations chômage. L’objectif: atteindre un déficit budgétaire de 4.5% du PIB en 2013 avant un retour dans les clous en 2014 à 3%. Une vision certainement optimiste de la part du gouvernement qui manifestement ne sera pas en mesure de respecter son objectif de déficit pour 2012 à 6.3% et qui semble avoir fait peu de cas du récent rapport mensuel de la Banque d’Espagne soulignant la profonde récession dans laquelle est plongée le pays.

Mais après tout, qui au final peut encore croire aux objectifs de réduction du déficit quand on voit que la Grèce ne réussit jamais à les atteindre. L’important, ce sont les taux à 10 ans du pays qui, au-dessus de 6%, sont intenables et ouvrent la porte à une demande d’aide officielle de Madrid.

Le tout, avec en arrière-plan des problèmes tous aussi épineux les uns que les autres pour un pays qui était il y a encore cinq ans un exemple de réussite pour les désormais célèbres PIIGS.

Parmi les problèmes qui ont récemment ébranlé le succès espagnol, on peut citer la vulnérabilité du secteur bancaire qui lui vient avant tout du taux record de créances douteuses enregistrées. En effet, le secteur financier espagnol a été fortement perturbé par l’éclatement de la bulle immobilière en 2008, et depuis que les nombreux crédits immobiliers jugés non solvables ont atteint le taux historique de 9.42%, l’Espagne peine à remonter la pente. Madrid a déjà fait appel à un plan d’aide européen pour sauver ses institutions financières. Mais alors que la première tranche d’aide de 30 milliards n’a pas suffi, on estime maintenant à 60 milliards les fonds nécessaires pour sauver les banques espagnoles! L’audit qui doit chiffrer les besoins des banques sera communiqué aujourd’hui.

Les banques ne sont cependant pas le seul probl!me de l’Espagne qui compte 17 régions autonomes et déjà cinq d’entre elles ont demandé l’aide du fonds de secours. Créé par le gouvernement pour renforcer celles qui souffrent le plus, 15 milliards d’euros des 18 dont dispose ce fonds ont déjà été sollicités. La Catalogne, Valence, l’Andalousie, Murcie et Castille la Manche (qui cumule à elle seule une dette de près de 7 milliards!) sont donc mal en point. Soyons clairs, le fonds de secours ne pourra pas assurer une nouvelle demande. Quand on sait qu’il est essentiellement financé par des émissions obligataires, les taux de l’Espagne nous laissent aisément entrevoir la fin de cette histoire.

Madrid a beau se vouloir rassurante, le calcul est assez rapide surtout lorsqu’on sait que la Catalogne, qui représente 20% du PIB national, réclame son indépendance. Les coupes budgétaires dans les régions espagnoles, qui gèrent au passage l’éducation et la santé, attisent la colère des indépendantistes et excitent les convoitises de certains hommes politiques qui souhaitent se voir ériger en chef d’Etat. L’Espagne doit vite s’atteler à reconquérir ses régions car si la situation persiste, avec en toile de fond les tensions sociales, le cas de la Catalogne risque de ne pas être isolé.

Alors que l’Europe souffre toujours de la crise de la dette qui touche un bon nombre d’économies, la Grèce, l’Espagne et le Portugal entreprennent des réformes très mal accueillies par les populations. Mais entre ses périodes d’apathies et ses poussées de révoltes, l’agitation sociale qui règne en Espagne est de loin la plus importante du continent. Pourtant, dans ce conflit entre croissance économique et condition sociale, l’agitation espagnole a néanmoins l’avantage de l’organisation. On peut au moins reconnaitre aux espagnols la sagesse de leurs mouvements protestataires. Face à l’ampleur de la crise en Espagne, ils ont opté pour la désobéissance civile. Peut-on blâmer ces espagnols qui tentent simplement d’exprimer leur détresse? Touchés pour un quart d’entre eux par le chômage, on comprend que la hausse d’impôts en 2013 et le maintien du gel des salaires ne font pas bon ménage. Le gouvernement doit vite mettre fin au manque de considération qu’il accorde à ces actions, pour le moment calmes, car pour conjurer le triste sort de ce peuple réputé pour son sens de la fête, il faut d’abord commencer par l’écouter et apaiser sa détresse.

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