En effet, le ministre des Finances brésilien, Guido Mantega, qui est sur un siège éjectable en raison de la fin prochaine du mandat du président Lula, a annoncé le 13 novembre dernier que la « banque centrale est en mesure de baisser ses taux directeurs en 2011 », conformément aux premières déclarations de la présidente Dilma Rousseff et au souhait du FMI. Cette décision aurait pour effet de réduire la hausse fulgurante du real brésilien face au billet vert.
L’inflation est poussée par deux forces principales: la forte demande intérieure brésilienne qui sous-entend qu’une classe moyenne s’est développée rapidement pendant les deux mandats de Lula, et la hausse du cours des matières premières au niveau international.
Selon les analystes, une période d’incertitude s’ouvre pour le Brésil, du moins jusqu’à ce que la nouvelle présidente entre officiellement en fonction. Il semblerait que le gouvernement actuel ait déjà rejoint les positions de Dilma Rousseff mais un conflit semble pointer du doigt entre cette dernière et la banque centrale, dont le président pourrait être écarté prochainement selon plusieurs journaux brésiliens, dont O Globo.