Dans une conférence à Milan, le gouverneur de la banque centrale italienne et candidat à la présidence de la BCE, Mario Draghi a clairement visé la mafia comme principale raison expliquant la faible croissance économique du pays.
Commentant le rapport annuel du DNA, l’agence anti-mafia, le gouverneur a affirmé que l’infiltration de l’organisation dans les structures de production au cours des dix dernières années a eu un impact très négatif sur le PIB.
Selon l’organisation romaine SOS Impresa, les revenus des groupes criminels ont atteint 135 milliards d’euros en 2009 alors que le pays faisait face à une des plus importantes récessions en Europe.